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Saints du diocèse

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Fêtes particulières au diocèse d’Albi
Bienheureux Pierre-François Jamet, prêtre : mémoire obligatoire le 12 janvier
Sainte Emilie de Vialar, vierge : le 17 juin
Saint Théodoric Balat, prêtre et martyr : le 9 juillet
Saint Eugène : le 13 juillet
Sainte Sigolène : le 24 juillet
Bienheureux Florent Dumontet de Cardaillac, prêtre et martyr : le 5 septembre
Sainte Carissime : le 7 septembre
Saint Salvi : le 10 septembre
Sainte Emilie de Villeneuve, vierge : le 3 octobre
Sainte Martiane : le 5 novembre
Bx Bx Joseph Chamayou et Bx Joseph Marcou : le 6 novembre
Saint Amarand : le 7 novembre
Sainte Cécile, patronne principale du diocèse : le 22 novembre

Anniversaire de la dédicace de la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi : 23 avril

Autres saints honorés dans le Diocèse

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Saint Vincent  – Diacre, martyr – 22 janvier

La partie de l’ancien diocèse d’Albi située au sud du Dadou, devenue en 1317 le diocèse de Castres, est peu représentée dans le calendrier des saints. Et pourtant pendant tout le Moyen Âge, des pèlerins y sont venus de toute la région et au-delà, pour vénérer un martyr espagnol des premiers siècles.

« Vincent, diacre de l’Église de Saragosse, a été mis à mort à Valence, avec son évêque Valère, lors de la persécution de Dioclétien, en 304 ou 305, après avoir subi la torture. »

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 Saint Benoît, Abbé : 11 juillet

Plusieurs églises du diocèse, outre la cathédrale de Castres, portent le nom du saint  Abbé : Les Avalats, Bellegarde (Saint-Benoît-de-Montels), Saint-Benoît de Carmaux et Sainte-Croix (Castelnau-de-Lévis). Il faut y ajouter celle de l’abbaye d’En-Calcat qui, depuis 1890, a renoué avec la tradition des implantations bénédictines dans le diocèse.

Saint Bernard – Abbé – 20 août

saint-bernard-20-aoutLa mémoire de saint Bernard figure au calendrier de l’Église universelle ; dans notre diocèse il n’a passé que quelques jours. Sa visite, cependant, a eu un certain impact et elle a fait l’objet d’une relation intéressante, due à l’un de ses compagnons de voyage.

L’épisode s’est déroulé le 29 juin 1145, dans la cathédrale antérieure à l’actuelle. La population d’Albi s’était laissée entraîner par la prédication de l’ancien moine Henri qui répandait ses erreurs au moment où l’hérésie cathare commençait à s’infiltrer dans la région.

À Albi, qui avait pourtant mal reçu le légat pontifical, ses paroles vibrantes retournent la situation. On peut s’en étonner, non qu’on puisse mettre en doute l’éloquence ou l’exemple communicatif de l’abbé de Clervaux, mais parce qu’il ne parlait pas la langue du pays. S’est-il exprimé en latin, avec l’aide d’un interprète ? C’est possible. Toujours est-il qu’il fut bien compris.

« C’était la fête de saint Pierre et il vint une telle foule pour entendre la Parole de Dieu qu’elle ne pouvait pas contenir dans la grande église. Bernard s’adressa à eux : “J’étais venu pour semer et je trouve une terre déjà ensemencée par de la mauvaise graine. Mais il s’agit d’une terre douée de raison, puisque c’est vous qui êtes le champ du Seigneur. Je vous présente donc les deux sortes de semences, afin que vous puissiez savoir laquelle choisir ». Et, commençant par le sacrement de l’Eucharistie, il s’employait à exposer point par point, en les mettant en parallèle avec ce que l’hérétique avait prêché, les vérités de la foi. Puis il leur demanda ce qu’ils choisissaient… “Pour qu’on sache bien qui se convertit et accueille la Parole de vie, levez vers le ciel votre main droite, pour signifier votre adhésion à l’unité catholique ». Alors toutes les mains se levèrent vers le ciel avec enthousiasme ».
Lettre du moine Geoffroy à ses frères de l’abbaye de Clervaux

Saint Alain : 25 novembre (à Lavaur seulement)

saint-alain-25-novOn ne sait rien de ce saint, dont le culte est attesté à Lavaur. La première mention cependant n’en remonte pas au-delà des débuts du XIe siècle : le 5 août 1098, l’évêque de Toulouse lzarn et quelques notables font une donation aux bénédictins de Saint-Pons-de-Thomières, à charge pour eux de reconstruire l’église Saint-Elan de Lavaur

Cela laisse entendre que le culte de saint Elan ou Alan, était déjà ancien, mais de lui-même nous ne savons rien d’autre que son nom (devenu Alain par passage de l’occitan au français).

Saint Vincent de Paul – Prêtre – 27 septembre

Le culte de Monsieur Vincent s’est développé, chez nous, grâce à la présence des prêtres de la Mission ou Lazaristes, qu’il avait fondés.

C’est à la fin du XVIIIe siècle qu’ils prennent en charge le Grand séminaire et ils y resteront jusqu’en 1964, avec deux interruptions, l’une durant la Révolution, l’Empire et la Restauration (l’un des directeurs d’Albi est mort sur l’échafaud) et l’autre entre 1903 et 1919, par suite des lois contre les Congrégations.

Vincent de Paul fut considéré comme le saint patron des prêtres du diocèse, formés selon sa spiritualité.

Saints et bienheureux du XIIe au XVIIIe siècle

Le calendrier diocésain ne comporte aucun nom du VIIIe au XVIIIe siècle. Cela ne signifie pas que l’Église diocésaine soit tombée en léthargie et qu’elle n’ait produit aucun fruit de sainteté pendant cette longue période.

La floraison de la vie monastique, les épreuves d’une population laborieuse à l’existence souvent précaire, les mouvements de solidarité lors des épidémies, des exactions commises par les bandes de brigands, ou les luttes fratricides comme celle dite des Albigeois, qui fut si dure dans la région de Lavaur, ou celle qui opposa catholiques et protestants dont les blessures sont à peine cicatrisées par l’œcuménisme d’aujourd’hui, sans parler des espoirs suscités par 1789 et des massacres perpétrés sous la Terreur… Tout cela a, sans aucun doute, amené de nombreux chrétiens à vivre jusqu’au bout les exigences de l’Évangile.

Mais cette sainteté est restée dans l’obscurité. Il fallait alors, plus encore que de nos jours, sortir de l’ombre et être en vue pour figurer dans le catalogue des saints.

D’autre part, certains témoins de la foi seraient sans doute vénérés chez nous, s’ils n’étaient déjà inscrits au calendrier général de l’Église romaine. Et il y a aussi ceux qui ont été récemment ou pourraient être à l’avenir proclamés “bienheureux ». Nous ne pouvons donc pas passer totalement sous silence les nombreux siècles qui sont absents de notre Propre diocésain.

Extrait Les saints de chez nous du père Robert Cabié

Bienheureux J H Chamayou et J L Marcou

Bienheureux J H Chamayou et J L Marcou : la sainteté du martyre

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