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Chants pour la fête de l’Épiphanie

La fête de l’Épiphanie est venue d’Orient où elle a été fixée au 6 janvier : fête des lumières, fête de l’eau, elle est beaucoup plus la célébration de l’inauguration du ministère public du Christ, lors de son baptême au Jourdain, qu’une festivité des événements de l’enfance de Jésus.

Dans la liturgie latine, là où ce jour n’est pas férié, la célébration de cette fête est fixée au dimanche le plus proche du 6 janvier, afin que le plus grand nombre des fidèles puissent la commémorer.  En 2024, ce sera le 7 janvier en France.

En Occident, elle est surtout la fête des Mages ou des « Rois ». Les manifestations inaugurales de la vie publique ne sont pas oubliées, puisque l’office de la fête parle des trois mystères de ce jour comme n’en faisant qu’un : l’adoration des Mages, le baptême de Jésus et les noces de Cana ; cependant, ce sont les Mages qui retiennent presque toute l’attention.

Pour laisser à l’Épiphanie toute sa dimension de « Pentecôte » du cycle de la Nativité, l’Église latine a récemment instauré la Fête du Baptême du Seigneur, célébrée le dimanche qui suit l’Épiphanie.

Propositions de chants

Voici quelques propositions de chants propres à cette fête. Pour chacun d’eux, un court commentaire est présenté par Catherine Barthe, les paroles sont données et une version musicale à écouter est proposée.

  • Alléluia, lumière des nations (U 31-71, Bayard)

 

A l’Orient l’étoile a paru

La visite des « mages » selon saint Mathieu, chapitre 2, versets 1 à 12, est méditée par le père Didier Rimaud. La version proposée à l’écoute est en rythme ternaire et se compose de cinq strophes sans refrain.
Cette hymne peut être chantée en chant d’ouverture de la célébration de l’Épiphanie ou à l’offertoire ou à la communion.
La version proposée à l’écoute est celle du Pôle missionnaire de Fontainebleau : https://choralepolefontainebleau.org/bibliotheque/a-lorient-letoile-a-paru-51908/

1 – À l’Orient l’étoile a paru
Pour annoncer que le Christ est venu.
Dès qu’ils l’ont appris,
Les rois sont partis.
Heureux le cœur qui désire Jésus !

2 – Jusqu’au pays qui l’a méconnu
Ils ont cherché le Sauveur attendu.
Ils vont dans la nuit :
La foi les conduit.
Heureux le cœur qui recherche Jésus !

3 – À Bethléem ils l’ont reconnu :
Dans une crèche un enfant pauvre et nu.
Courbés devant lui,
Se sont réjouis.
Heureux le cœur qui découvre Jésus !

4 – Ils ont offert leur humble tribut
Au Roi du ciel par qui vient le salut.
La Vierge a souri,
Les anges aussi.
Heureux le cœur qui se donne à Jésus !

5 – Et dans la joie du Dieu qu’ils ont vu,
Ils porteront le message reçu,
Car le Paradis
Sur terre a fleuri.
Heureux le cœur qui annonce Jésus !

À pleine voix chantons pour Dieu

Ce texte de Didier Rimaud parle de la naissance du Christ mais annonce déjà sa Passion et l’envoi des disciples dans le monde.
Elle sera chantée au temps de Noël et à chaque fois que l’on voudra se confier à la bonté et à l’amour de Dieu. C’est un magnifique chant de méditation et d’action de grâce.
La reprise de la première phrase permet la participation aisée de l’assemblée.
La version proposée à l’écoute est interprétée par l’Ensemble vocal l’Alliance

1- A pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !
A pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !
Dieu est présent dans un enfant :
Sa gloire habite notre terre !
A pleine voix chantons pour Dieu
Nos chants de joie, nos chants de fête !

2 – Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !
Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !
Dieu est ici et tout est dit :
Cherchons où lève sa semence !
Ne pensons pas que Dieu se tait
Quand il se dit par sa naissance !

3 – Ne marchons plus à perdre coeur
Par des chemins sans espérance !
Ne marchons plus à perdre coeur
Par des chemins sans espérance !
Dieu va sauver le monde entier,
En se chargeant de nos souffrances.
Ne marchons plus à perdre coeur,
Par des chemins sans espérance !

4 – Rien ne pourra nous séparer
De l´amitié que Dieu nous porte !
Rien ne pourra nous séparer
De l´amitié que Dieu nous porte !
Par Jésus Christ, et dans l´Esprit,
Cette assurance est la plus forte.
Rien ne pourra nous séparer
De l´amitié que Dieu nous porte !

5 – Pour annoncer les temps nouveaux
Prenons le pain de sa tendresse !
Pour annoncer les temps nouveaux
Prenons le pain de sa tendresse !
Vienne le jour de son retour :
Que tous les hommes le connaissent !
Pour annoncer les temps nouveaux,
Prenons le pain de sa tendresse !

 

Aux yeux de Dieu étaient ils rois ? (FX 44-30, Jubilus, promotion épiscopale 2003)

 

Dans l’ombre d’une étable

Cette hymne qui se chante après Noël, invite à l’intériorité tant par le poème que par la mélodie.
Les quatre strophes sont construites de manière identique. Partant de l’« ombre » des premiers mots, elles nous conduisent inlassablement vers la lumière de Jésus.
Cette hymne pour la prière des Heures du temps de Noël et pour l’Épiphanie se chantera simplement et librement, dans un caractère doux et allant comme une comptine, comme une berceuse.
La version proposée à l’écoute est interprétée par les moines de l’abbaye d’En-Calcat 

1 – Dans l’ombre d’une étable
Où dormait un enfant
Sous les yeux de sa mère,
Le ciel a visité la terre.
Il n’est de vent,
Il n’est de mort
Qui puisse éteindre sa lumière.

2 – Un soir, sur les collines,
Quand veillaient patiemment
Des bergers solitaires,
La gloire a visité la terre.
Il n’est de jour,
Il n’est de nuit
Qui ne reflète sa lumière.

3 – Au temps du roi Hérode,
Dont le sceptre pesait
Tout son poids de misère,
L’amour a visité la terre.
Il n’est d’épée,
Il n’est d’armée
Pour triompher de sa lumière.

4 – Très loin, au bout du monde,
Où trois sages scrutaient
D’insondables mystères,
L’étoile a visité la terre.
Il n’est de lieu,
Il n’est de creux
Où ne parvienne sa lumière.

Debout, resplendis

Publié en 1980 dans le carnet « Il est vivant ! » de la communauté de l’Emmanuel, ce chant reprend intégralement les paroles d’Isaïe, au chapitre 60, versets 1 à 6, première lecture de la fête de l’Épiphanie.
En 1984, ce chant, très joyeux, a fait partie du programme officiel de la matinée du jour des Rameaux à Rome dans le cadre de l’année sainte voulue par Jean Paul II. Il a été également chanté lors de la visite du pape à Paray-le-Monial, en octobre 1986.
Ce chant, qui est presque une danse, est devenu un incontournable des mariages et des jubilés. « C’est une danse, mais une danse pas trop rapide, au pas du chameau », précise son auteur, Jean-Marc Morin, qui reconnaît sa coloration hébraïque – pourtant involontaire – que certaines orchestrations mettent davantage en valeur.
Dans l’année liturgique, repris en chant d’entrée ou d’envoi, il a trouvé sa place lors du troisième dimanche de l’Avent et surtout à l’Épiphanie.
Les versions proposées à l’écoute sont interprétées par l’Ensemble vocal l’Alliance : https://www.youtube.com/watch?v=zr7WYL3Ko5I

et par l’Emmanuel : https://www.youtube.com/watch?v=dAO8GcPNdDA

1 – Debout, resplendis, car voici ta lumière,
Et sur toi la gloire du Seigneur (bis).
Lève les yeux et regarde au loin,
Que ton cœur tressaille d’allégresse.
Voici tes fils qui reviennent vers toi,
Et tes filles portées sur la hanche.

Refrain :
Jérusalem, Jérusalem,
Quitte ta robe de tristesse !
Jérusalem, Jérusalem,
Chante et danse pour ton Dieu !

 2 – Toutes les nations marcheront vers ta lumière,
Et les Rois à ta clarté naissante (bis).
De nombreux troupeaux de chameaux te couvriront,
Les trésors des mers afflueront vers toi,
Ils viendront d’Epha, de Saba, de Qédar,
Faisant monter vers Dieu la louange.

3 – Les fils d’étrangers rebâtiront tes remparts,
Et leurs Rois passeront par tes portes (bis).
Je ferai de toi un sujet de joie,
On t’appellera « Ville du Seigneur ».
Les jours de ton deuil seront tous accomplis,
Parmi les nations tu me glorifieras.

Epiphanie

Ce chant composé intégralement par Noël Colombier est bien approprié pour une célébration avec des enfants ou pour une veillée de Noël.
Les paroles nous rappellent l’humble condition de Jésus à sa naissance et le fait qu’il est venu pour sauver tous les hommes.
La version proposée à l’écoute est interprétée par Noël Colombier : https://www.youtube.com/watch?v=mACnBSmZYno

Refrain :
Comme les mages, comme les mages
De tout notre cœur, de toute notre foi
Comme les mages, comme les mages
Seigneur, nous marchons vers toi !

1 – Comme une étoile sur notre route,
Comme une lampe pour nos pas
Pour ceux qui cherchent, ceux qui t’écoutent
La vraie lumière, Jésus, c’est toi.

2 – Le roi du monde qui vient de naître
Il ne faut pas aller le chercher
Auprès des princes que l’on vénère
Parmi les pauvres, il veut demeurer.

3 – Tu nous invites à prendre place
Dans ton royaume où tu réunis
Hommes et femmes de toutes races,
Petits et grands de tous les pays.

4 – Quand tu nous parles, bonne nouvelle
Tu nous apportes une grande joie.
Par ta Parole, Dieu se révèle
Et nous voyons son visage en toi.

Qui es-tu Roi d’humilité

Cet hymne chantée aux premières Vêpres de l’Épiphanie évoque, avec toute la savoureuse naïveté que permet la poésie, ces « bouts du monde » auxquels nous ouvre la fête de l’Épiphanie.
Le texte de Didier Rimaud met en avant l’apparente contradiction du Fils de Dieu : il est roi mais un roi « sans palais, sans armée ». Le mystère de Dieu nous fait venir l’adorer « à nos manières » en lui apportant des présents, nous ne savons pas bien ce qu’il pourra en faire. Ce n’est pas l’essentiel… Au milieu de tant de richesses, Dieu nous aime : c’est là sa puissance et sa grandeur.
Dans un langage simple et direct, les Rois Mages s’adressent à l’Enfant-Roi ; la musique épouse bien cette simplicité. Dans un tempo assez allant, sur un rythme régulier à deux temps, des petites phrases se déroulent régulièrement.
La version proposée à l’écoute est interprétée par l’Ensemble vocal Resurrexit : https://www.youtube.com/watch?v=FHmOYX4XDXU&t=8s

1 – Qui es-tu, Roi d´humilité,
Roi sans palais, Roi sans armée ?
Nous sommes venus t´adorer,
Des bouts du monde,
Des bouts du monde.

2 – Nous ne savons pas bien comment
Un signe vu en Orient
A conduit nos pas au levant
De ta lumière,
De ta lumière.

3 – Que feras-tu de cet argent,
De ces bijoux, de notre encens ?
Nous les avions pris en pensant
A nos manières,
A nos manières.

4 – Regarde donc autour de toi
Dans les richesses qui sont là,
Les nations qui ne savent pas
Que tu les aimes,
Que tu les aimes.

5 – Marie pourra te raconter
Qu´avec nous, après les bergers
Tout l´univers s´est rassemblé
Sous ton étoile,
Sous ton étoile.

6 – Petit roi juif et roi du ciel,
Notre grand roi, l´Emmanuel,
Nous traversons ton Israël
Pour en renaître,
Pour en renaître !

Une lumière s’est levée

Sur une musique de Jean-Sébastien Bach qui est le choral de l’Épiphanie, Dominique Cerbelaud a écrit sept strophes pour la fête de l’Épiphanie.
Même s’il n’y a pas de refrain, ce chant est facile à mémoriser, notamment avec la reprise des Alléluias.
La version proposée à l’écoute est interprétée par l’Ensemble vocal Resurrexit, dirigé par Étienne  Uberall : https://www.youtube.com/watch?v=xB-ZDtrLYVY

1 – Une lumière s’est levée
Alléluia, alléluia,
Illuminant ceux qui marchaient,
dans les ténèbres de la mort.
Le Verbe s’est manifesté.
Nous avons vu sa Gloire,
Alléluia, alléluia.

2 – Jésus Lumière des nations,
Alléluia, alléluia,
A resplendi dans notre nuit,
sur nous rayonne son Amour.
Il fait connaître son Salut
jusqu’aux lointains du monde,
Alléluia, alléluia.

3 – Ceux qui attendent sa venue
Alléluia, alléluia,
Ont vu son astre à son lever,
ont vu l’aurore du Salut.
Voici que marchent les nations
à sa clarté naissante,
Alléluia, alléluia.

4 – Lève les yeux autour de toi
Alléluia, alléluia,
Vers Toi la gloire des nations,
comme un torrent déborde.
Venez, entrez, prosternons-nous
devant le Dieu qui nous a faits,
Alléluia, alléluia.

5 – Voici qu’un Fils nous est donné
Alléluia, alléluia,
Emmanuel, Prince de paix,
Enfant de la Promesse.
Messie Sauveur, Jésus est là
avec Marie sa Mère,
Alléluia, alléluia.

6 – Au Fils du Roi l’or de Saba
Alléluia, alléluia.
Et devant lui comme un encens,
s’élèvent nos louanges.
Parfum de myrrhe aux pieds du Christ
dont la Passion nous sauve,
Alléluia, alléluia.

7 – Nous te louons Père très saint,
Toi qui nous as donné ton Fils.
Pour qu’en sa chair brille à ses yeux,
l’Amour dont tu nous aimes.
Gloire à l’Esprit qui nous conduit
vers la Lumière de la Vie,
Alléluia, alléluia.

 

Une lumière s’est levée – choral de l’Epiphanie (FA 160 – Sylvanès)

 

 

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