Fête diocésaine du Synode

Pour célébrer la fin de la phase diocésaine du Synode 2021-2023, une grande fête a eu lieu le jour de la Pentecôte, dimanche 5 juin 2022, en la cathédrale Sainte-Cécile.

Plus de 400 fidèles se sont ainsi rassemblés autour de notre évêque pour prier et recueillir les fruits de la démarche synodale.

Laurence Boher, référente diocésaine du synode, et le Père Sébastien Diancoff, vicaire général, ont d’abord présenté les principes d’un synode vécu comme un processus de prière, d’écoute et de réflexion pour « discerner les nouveaux chemins que le Seigneur ouvre à l’Église ».

Dans notre diocèse, la phase diocésaine a été partagée dans toutes les paroisses, par plus de 170 groupes, représentant environ 280 synthèses et plus de 1200 personnes.

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Du cœur de l’assemblée, Bernadette Bruel et André Fabre ont guidé un temps de prière personnelle, à l’écoute de l’Évangile selon saint Jean, au chapitre 6, avec un épisode de tempête apaisée. La tradition a identifié la barque des disciples à l’Église toute entière. Une Église qui est prise dans les eaux agitées du mal, mais une Église qui trouve la paix et le salut dans la seule confiance en Jésus Christ. Comme pour les disciples lors de la traversée, ce passage de l’Évangile invite chacun, aujourd’hui, à voir Jésus qui nous rejoint et, avec lui, à passer de la peur à la confiance.

Après la présentation de la synthèse diocésaine, Monseigneur Legrez s’est adressé à l’assemblée pour souligner quelques aspects de ce processus et donner de premières orientations.

« Je voudrais souligner plusieurs prises de conscience positives. Par exemple, et pour moi c’est essentiel, la place de l’Esprit Saint dans la vie de chacun, et de chacune des communautés. Je le dis souvent : lorsque l’Esprit Saint est invoqué personnellement ou communautairement, et le plus régulièrement possible, alors l’aventure chrétienne commence ! (…)

Il y a probablement eu une prise de conscience assez généralisée des membres des équipes synodales et une conscience plus claire de la responsabilité de chaque baptisé dans la mission de l’Église. Je crois que l’enseignement de Vatican II, qui a dit très clairement que tout baptisé est un agent actif dans la vie de l’Eglise, devient petit-à-petit une réalité. La mission n’est pas réservée au pape, aux évêques, aux prêtres, aux diacres, aux consacrés. Tout baptisé est prêtre, prophète et roi ! Tout baptisé a à offrir sa vie, à annoncer le règne de Dieu, à servir ses frères. (…)

L’évêque a ensuite souligné et détaillé certains points qui apparaissent urgents.

D’abord favoriser la fraternité. Cette demande revient souvent à la lecture de la synthèse diocésaine. Cela demande véritablement une conversion personnelle et une conversion communautaire.

Soigner ce qui relève de la communication. Il y a un problème de communication entre nous et l’enjeu est très important. Je crois qu’il nous faut progresser pour mieux nous connaître.

Faire confiance aux jeunes. Les jeunes, qui sont très peu nombreux il est vrai, sont l’avenir même de notre Église ! Si nous ne savons pas les accueillir aujourd’hui, si nous ne savons pas leur donner une place, même si elle est fugitive pour quelques mois ou quelques années, quel est l’avenir de nos communautés ? Et puis quand les jeunes ne portent pas du fruit chez nous, réjouissons-nous s’ils en portent ailleurs ! Et apprenons à accueillir ceux qui arrivent, en étant attentifs, bienveillants, à l’écoute, et capables de les aider à trouver une place parmi nos communautés.

Proposer une catéchèse pour les adultes, comme une catéchèse pour les enfants, de manière régulière. Nous avons tous les instruments pour cela aujourd’hui, à commencer par le Catéchisme de l’Eglise Catholique, qui est une merveille ! La doctrine chrétienne est tellement belle que nous devrions brûler d’impatience pour la communiquer !

S’engager dans la société civile. Je crois que nous avons à aider les fidèles laïcs à être des agents actifs dans la société qui est la nôtre, pour permettre à ceux qui sont engagés dans la vie associative, professionnelle, politique, d’agir en chrétiens ! Probablement faudrait-il que nous soyons capables de diffuser davantage ce qui s’appelle la doctrine sociale de l’Église. La doctrine chrétienne, permettez-moi de le dire avec insistance, conduit au bonheur ! Alors, osons aider nos contemporains à découvrir les chemins d’un bonheur solide !

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