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« Debout Abraham ! » La confiance en une Promesse…

Dimanche 3 mars, dans le temple d’Albi, c’est une assemblée captivée qui a suivi Abraham, le père des croyants, dans un spectacle écrit et mis en scène par Alain Combes.

« Debout Abraham ! »

 Alain Portenseigne, seul en scène, a incarné ce personnage biblique des origines, essentiel pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans.

Alternance entre des pauses à la flûte méditatives

 

ou entraînantes, et des scènes intenses où l’acteur gestuait ses diverses rencontres, incarnant tour à tour chacun des protagonistes qui se confrontaient, risquaient de se heurter… ou dialoguaient !

Une marche presque ininterrompue vécue de l’intérieur mais qui drainait famille et troupeaux, une quête incessante et passionnée

 

… Tout cela par confiance-obéissance à une Promesse !

Il fait confiance à ce Dieu qui l’accompagne et lui veut du bien.
Il le prie, il le remercie…
Promesse d’un Dieu qui se révèle Dieu !

Vinrent en lumière fortement la mise en évidence et la dénonciation des idoles, de nos multitudes d’idoles…
Tout était Dieu le vent, le soleil, … Tout, sauf Dieu !

Tu deviendras comme une source de bénédiction pour tous les hommes de la terre.

Abraham, fresque de Nicolas Greschny dans l’église N-D des treize Pierres (12

Abraham se fie à Celui qui l’envoie vers un futur « Tu deviendras comme une source de bénédiction pour tous les hommes de la terre. »
Et son Dieu se révèle le Dieu unique !

Il est le Dieu de tous.

Abraham, dans sa marche, élargira son cœur ; générosité, partage, soutien, il les vivra vis-à-vis de Lot, son neveu qui choisit l’indépendance.
L’hospitalité deviendra prioritaire pour lui.

Ses deux fils Ismaël et Isaac préfigureront une humanité diversifiée mais commune par leur unique Père !
Promesse impensable, mais quand elle est promesse de Dieu, elle se réalise!

La scène du presque-sacrifice d’Isaac « Prends ton fils… et offre-le en holocauste » n’a pas été effacée du spectacle. Bien au contraire !

« Je vais à petits pas de douleur…
Isaac, mon fils, ma confiance ! »

 

L’ange arrête la main d’Abraham ! (à Nazareth sur une porte de la basilique)

« – Tu es obéissant, Abraham,
mais tu ne me connais pas. Je suis le Dieu de la Vie.

Brûle cette vieille carcasse
(celle du bélier qui est pris dans les ronces, celle des vieux a priori qui sont en toi…) !

Je suis le Dieu de la Vie et de la Paix.
Enfants d’Isaac et enfants d’Ismaël : tous sont nécessaires dans ma Promesse.
Qu’ils soient porteurs de vie !

– Oui pour demain
et oui au courage pour aujourd’hui ! »