D’Inde, d’Irak et du Myanmar, elles arrivent à Gaillac

En cette fin octobre 2023, la 2ème promotion de jeunes sœurs de la Congrégation de St-Joseph de l’Apparition est arrivée dans la ville et la Maison de fondation de Sainte Émilie de Vialar.

Elles se présentent :

 » Nous sommes 12 jeunes religieuses de 3 cultures très différentes : irakienne, indienne et birmane.
Nous sommes très heureuses d’être venues ici à Gaillac, la ville de notre fondatrice Sainte Émilie de Vialar.
Nous espérons que vivre quelque temps dans la maison de fondation de notre Congrégation nous apportera de très nombreuses grâces, car, pour nous, là est notre trésor.

Nous sommes aussi heureuses de connaître nos sœurs de Gaillac, de découvrir leur mission et de vivre avec elles dans une communauté très unie.
Nous resterons ici deux années pour apprendre le français, et la vie de Sainte Émilie dans ce qu’elle a connu dans sa vie et de cheminer avec elle.

Merci à notre Congrégation de nous permettre de venir dans ce pays si différent des nôtres. »

Sœurs Albina, Dibya, Lusee et Roshma viennent de l’Inde.

Sœur Sarah vient d’Irak.

Sœurs Emrita, Lucia, Maria, Mary, Margaret, Rita et Roberta viennent du Myanmar.

Trois autres sœurs les rejoindront en cours d’année.

Sœur Renée, du Conseil général de la Congrégation, les a présentées à la communauté paroissiale lors de la messe dominicale.

Elle a expliqué que, dans leur étape de junioristes, ces jeunes sœurs viennent vivre deux années de formation intensive, afin de mieux connaître Émilie et son charisme et d’approfondir leur vocation missionnaire.
Ce sera une école d’amour réciproque, d’écoute et d’entraide, ancrée dans une forte prière communautaire.

Dans la communauté stable dont Sœur Janet est la responsable, Sœur Gracy a désormais la charge des junioristes, tandis que les sœurs Dorothy, Helena et Cécilia, les initieront à leurs services.

L’évangile de ce 30ème dimanche du Temps ordinaire a retenti dans les cœurs des paroissiens et des sœurs comme un challenge au long cours, que l’on soit en famille ou en communauté, en vie paroissiale ou en milieu de travail :

« aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit, aimer l’autre comme soi-même. » (cf Mt 22, 34-40)

« Jésus, commentait le curé, P. Pierre-André, dans son homélie, nous demande de prendre une décision : choisir d’aimer.
Il s’agit donc de reconnaître la dignité de Dieu et de l’autre. »

A l’écoute des textes bibliques, il a relevé plusieurs pistes :

1) Pour le prochain, reconnaître que l’autre est sur le même pied d’égalité que moi…
Mais au quotidien, comment est-ce que j’assure le bien-être de ceux avec qui je suis ?

2) Regarder ce que j’attends pour moi et l’appliquer à l’autre : ne faire à personne ce que l’on n’a pas envie de subir et faire à l’autre ce que l’on a envie de recevoir.

3) Réaliser qu’au fond, c’est ce que Dieu fait pour moi : Il m’aime.

« Nous pouvons nous appuyer sur sa présence. Il nous donnera toujours une aide mais cette aide appliquera son commandement de l’amour : il m’aime et aime aussi mon prochain. Je ne peux lui demander de détruire mon ennemi ou de régler mes problèmes de famille ou de travail. »

« Les saints que nous fêtons en ces jours, concluait le P. Pierre-André, ont vécu cet amour de toutes les fibres de leur être.
Ils ont expérimenté l’amour de Dieu pour eux.
Et cette expérience les a aidés à choisir d’aimer.
Ils ont alors respecté leur vie et celle des autres.
Que leur prière et leur exemple nous aident ! »

[Photos : J-P. Valat et MUE]