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Messe commémorative du génocide arménien

Le 24 avril est journée internationale de commémoration du génocide arménien qui a fait un million et demi de victimes en 1915 et est considéré comme « le premier génocide du XXe siècle ».

Le 24 avril 2023, la communauté arménienne de l’Albigeois s’est réunie en l’église Notre-Dame de Fonlabour pour une messe commémorative à laquelle se sont associés des paroissiens.

Cette communauté, ayant en effet demandé à l’archevêque d’Albi la possibilité pour elle de bénéficier d’un lieu de culte pour s’y retrouver régulièrement, Mgr Legrez s’est tourné vers le P. Paul de Cassagnac et la paroisse Sainte-Cécile d’Albi. Il a été alors convenu que l’église Notre-Dame de Fonlabour, ornée de fresques d’Orient, serait ouverte à la communauté arménienne lorsqu’elle désirerait s’y retrouver pour prier et célébrer.

Avant la célébration, deux jeunes ont rappelé brièvement dans les deux langues, l’historique du génocide.

 

Comme en résonance avec la souffrance de ce peuple, la première lecture évoquait l’arrestation du diacre Étienne qui est amené devant le Conseil suprême et va mourir martyr (Ac 6, 8-15).

Le curé a commenté tout particulièrement l’évangile (Jn 6, 22-29) :

« Après la multiplication des pains, les foules recherchent Jésus. Avons-nous ce désir, sommes-nous des chercheurs de Dieu ?
Mais Jésus invite à le chercher non parce qu’il opère des miracles, mais pour ce qu’Il est.
Découvrons qui Il est et ce pour quoi Il est venu : Il est venu pour nous sauver. Jésus invite à croire en Lui ; quand nous venons à la messe, découvrons qu’il est notre Ami ! En ce temps de Pâques, il nous est demandé de croire ! »

Et il a lancé un appel :
« En ce jour de commémoration du terrible génocide, rappelons-nous que l’Arménie a été le premier peuple qui a adhéré à la foi chrétienne. Ensuite, la France a été la première nation de l’Empire romain à accueillir le christianisme. » Conscients que nous avons été les premières nations à croire en Jésus, gardons les portes de nos cœurs ouvertes ! Demandons que nos deux peuples soient fidèles à leurs racines : que nous ne pensions pas à la solution de la violence mais à celle de l’amour ! C’est un chemin exigeant, mais c’est le chemin qui rend gloire à Dieu ! »

 

Jésus déclare en effet à ses disciples :

« Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle ».

Le Notre Père fut prié successivement dans les deux langues.

 

A l’issue de la célébration, après la récitation de poèmes mémoriels, des jeunes filles avec leur bougie allumée  ont traversé l’assemblée.

 

 

Un mot de remerciement respectueux a été adressé au curé et, à travers lui, à l’évêque, ainsi qu’aux paroissiens

 

Tous furent ensuite invités à savourer des spécialités arméniennes salées et sucrées, confectionnées pour la circonstance.