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Pomardelle et Peyrégoux ont fêté leurs martyrs

Le dimanche 6 novembre 2022, les paroissiens de Peyregoux (Paroisse Ste-Germaine) ont fait mémoire du bienheureux Joseph Marcou en l’église Saint-Pierre, et ceux de Pommardelle (Paroisse Notre-Dame de l’Assomption), mémoire du Bienheureux Joseph Chamayou en l’église Sainte-Anne.

 

P. Louis de Boisseson

 

P. Jean-Claude Ferret

Ces deux bienheureux sont en effet originaires de ces localités.

 

Tombes des parents de Joseph Chamayou dans le cimetière de Pommardelle

 

Frère Jacob (nom de profession religieuse de Joseph Chamayou) et frère Louis de Jésus (nom de profession religieuse de Joseph Marcou) figurent parmi les 2053 martyrs de la persécution religieuse, tués en 1936 pendant la guerre civile espagnole.

Ce 6 novembre à Peyrégoux, deux frères des Écoles chrétiennes, Bernard (en communauté à Pibrac) et Daniel (en communauté à Toulouse) étaient très heureux de participer pour la première fois à cette célébration.

 

 

Et à Pommardelle, les chants étaient entonnés avec cœur pour honorer l’enfant du pays !

 

 

Les textes liturgiques de ce 32ème dimanche (Année C) étaient accordés à ce que vécurent les deux Bienheureux et cela fut mis en valeur dans les homélies.

Le P. Ferret par exemple approfondit la force de la foi en la résurrection évoquée dans le 2ème Livre des Maccabées et affirmée par Jésus à l’encontre des Saduccéens :

Maccabées est au départ le nom d’une famille persécutée peu de temps avant l’époque de Jésus.
Dans ce livre de la Bible, se trouve la première allusion à la résurrection.
Il y a donc une prise de conscience : est indiqué ainsi ce que n’auront pas les bourreaux !

« Puisque nous mourons par fidélité à ses lois, le Roi du monde nous ressuscitera pour une vie éternelle. » (2 Mc 7,9)

Auparavant, il était déjà question d’une espérance dans certains Psaumes, et à peu près en même temps, dans le Livre de la Sagesse : Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable (§ 3).

 

Au temps de Jésus, la résurrection fait débat.
Les Sadducéens sont contre. En évoquant le cas de sept frères épousant tour à tour la même femme -De qui sera-t-elle alors l’épouse ?-, ils veulent tendre un piège à Jésus (Lc 20, 27-38).

Le Christ, contrairement aux Saducéens qui se réfèrent à Moïse le législateur, « Maître, Moïse nous a prescrit … », va faire référence à Moïse le mystique :

« Que les morts ressuscitent, Moïse lui-même le fait comprendre dans le récit du buisson ardent, quand il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, Dieu d’Isaac, Dieu de Jacob. Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Tous, en effet, vivent pour lui. »

 

 

Puis le P. Ferret invita chacun à recevoir pour lui-même les paroles que Saint Paul adressait aux Thessaloniciens (2 Th 2, 16 – 3, 5), paroles que les deux Bienheureux ont traduites en vie, témoignant d’une grande force mêlée de sérénité :

« Que le Seigneur vous affermisse… Priez, frères, afin que la parole du Seigneur poursuive sa course[…]
Priez pour que nous échappions aux gens pervers et mauvais […]
Que le Seigneur conduise vos cœurs dans l’amour de Dieu et l’endurance du Christ. »

Tandis que le Pape Pie XI élevait sa voix contre les divers totalitarismes, Frère Jacob et Frère Louis de Jésus ont vécu au plus près des gens, et ils furent des martyrs missionnaires.

Il est important de se souvenir d’eux et de les remercier.

 

A leur suite, en chrétiens, soyons et demeurons frères de tous.