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Créer des « fleurs » pour la Palestine

Le 1er juin, des Castrais avaient invité Alain Duphil, diacre du diocèse de Toulouse, pour présenter l’association « Une fleur pour la Palestine » dont il est l’actuel président.

 

 

A travers son témoignage, ils ont découvert une association modeste mais efficace. 

« Grâce à Monseigneur Michel Sabbah, alors Patriarche Latin de Jérusalem, depuis un pèlerinage en Terre Sainte en septembre 2002, nous avons pris conscience de la vie difficile des chrétiens dans le conflit israélo-palestinien. 

Notre association a pour but de mener une action d’aide auprès des enfants, en favorisant l’éducation et l’ouverture au monde. » 

Souvent, on déplore la situation en Terre Sainte mais on ne voit pas comment agir à son niveau pour aider ce pays, et en premier lieu nos frères et sœurs chrétiens ! 

L’Association « Une Fleur pour la Palestine » suggère trois pistes : maintenir le contact avec eux par

  •  la prière,
  •  les pèlerinages,
  • et un soutien aux écoles chrétiennes, lieu de dialogue entre élèves de religions différentes.

 

L’action principale de l’association est la prise en charge des frais de scolarité d’élèves de familles démunies dans les écoles chrétiennes de Cisjordanie et de la bande de Gaza : un partenariat a été signé avec la Direction générale des écoles du Patriarcat Latin de Jérusalem pour les 8 écoles d’Aboud, Beit Jala, Bir Zeit, Gaza, Jifna, Naplouse, Taybeh et Zababdeh ; il en est de même avec les écoles melkites de Beit Sahour et Ramallah, et celles des sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition et des Frères lasalliens de Bethléem. 

Eglise de la Sainte Famille à Ramallah

 

Créer des « fleurs », c’est-à-dire des bourses scolaires de 300 € par an, c’est la proposition spécifique de l’Association

Le centre de la fleur est l’élève en Palestine, les pétales sont les donateurs. 

Chacun peut participer, soit pour une bourse entière, soit pour une partie. 

Les parrainages peuvent être personnalisés (possibilité de connaître le nom de l’enfant parrainé et, dans certains cas, de correspondre).  

Pour financer une bourse scolaire, il suffit d’imprimer le coupon de participation  et de le renvoyer avec le chèque
(libellé à l’ordre de : « Une Fleur pour la Palestine ») à :

-> « Une Fleur pour la Palestine », 6 rue Lamarck, 31400 Toulouse.

40 bourses scolaires étaient financées en 2002-2003; l’association qui fête ses 20 ans d’existence, en est désormais à 163 !

L’association reste en contact étroit avec les communautés chrétiennes de Terre Sainte, par courrier, fax et internet et par des visites sur place.

 « Ce n’est pas de l’assistanat, précise Alain Duphil.

On ne fait que soulager les familles d’une dette.

Les parents sont heureux non seulement parce qu’on les aide financièrement, mais aussi parce qu’ils voient qu’on pense à eux de l’autre côté de la Méditerranée et ça leur fait chaud au cœur, ainsi qu’au personnel de l’école.

C’est une façon de leur montrer que s’il n’est pas dans nos capacités de régler les problèmes de fond, nous pouvons au moins leur tenir la main dans les difficultés. »

Dans l’une des églises de Palestine, Jésus et la Samaritaine