Je donne à l'Église
Agenda
Paroisses
Accueil Contacts

Gaillacois et Chinois !

À Gaillac, la deuxième édition du Festival des Lanternes – Fééries de Chine se termine en ce début février 2019. Gaillac devient ainsi depuis deux hivers, un rendez-vous incontournable pour grands et petits désireux de connaître ce pays qui fait tant rêver.

Cécile, albigeoise, venue en famille vivre ce « voyage magique », raconte:

« Nous sommes toujours agréablement émerveillés par nos déambulations chinoises dans le Parc de Foucaud. Pour la 2ème année, nous explorons chaque allée, et scrutons chaque sculpture délicate en soie, et nous admirons les animaux de porcelaine, en quête de découverte de ce monde asiatique qui nous semble si lointain et qui vient nous visiter. La Chine nous a donné rendez-vous à Gaillac, sa musique nous a charmés et apaisés lorsque nous avons arpenté ses monuments, rue de Changaï, temples bouddhistes, danseuses tournoyantes, mais aussi terroir local mis en valeur avec son vignoble et son coq triomphant. »

L’été dernier, certains ont pu aussi admirer au Musée des Beaux-Arts une exposition exceptionnelle venue du Musée d’Art de Pékin: une collection de 140 peintures et objets précieux du XVIIème au XXème siècle évoquant l’art et la culture dans la vie des lettrés chinois.

 

Le lien entre Gaillac et la Chine a-t-il donc surgi en ce début du 3ème millénaire ? Loin s’en faut !!

Le jésuite Antoine Gaubil, missionnaire et scientifique, a été au service des empereurs de Chine au XVIIIème siècle ! Né à Gaillac en 1688, il meurt à Pékin en 1759.

Pendant trente ans, il fut l’interprète officiel des empereurs Young Tcheng et Kien Loung  auprès des Russes. Astronome, historien et linguiste, il était membre correspondant des académies royales de Paris, Londres et Saint-Pétersbourg. Entre autres œuvres, Il a écrit une Histoire abrégée de l’astronomie chinoise et un Traité de chronologie chinoise.

Ses activités directement religieuses étaient discrètes ; il évoque pourtant dans sa correspondance de très nombreux baptêmes d’enfants.

Les touristes ont peut-être longé la nouvelle école Saint-Théodoric Balat. Des enfants du Gaillacois apprennent en effet à connaître cet autre ami du peuple chinois, né à Saint-Martin du Taur, qui devint franciscain et arriva en Chine en 1885. Il y mourut martyr en 1900.

Récemment, l’Église catholique s’est réjouie avec le Pape François de la participation de deux Évêques de la Chine continentale au récent Synode consacré aux Jeunes.

Je me permets d’émettre un souhait : que dans un futur proche, des catholiques chinois viennent visiter ce beau terroir du Tarn et qu’ils aient l’occasion de rencontrer la communauté paroissiale…

Rose-Line C., Service Mission universelle

————————————————————

[Copyright photos: C. Alauze et Service Mue 81]

Approfondir votre lecture