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Valence : « Que le sceau du Sacré-Cœur y demeure d’une manière nouvelle ! »

Le 25 mai en l’église de Valence d’Albigeois, Mgr Legrez a célébré une messe d’action de grâces pour le bicentenaire de la Fondation de la Congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus (FCSCJ).    

                                                                        

Rappel : la congrégation des Filles de la Charité du Sacré-Cœur de Jésus, devenue congrégation internationale , a été fondée par P. Jean-Maurice Catroux et Rose Giet devenue sœur Marie.

En 1971 par la fusion des sœurs du Sacré-Cœur de Valence d’Albigeois avec les FCSCJ, s’est ouvert un nouveau champ d’activités à Madagascar, mission fondée en 1959 par les sœurs de Valence.

 

Autour de Mgr Legrez, concélébraient  le P. Gérard Soulié prêtre accompagnateur pour la Vie consacrée, les curés de la Paroisse St-François et Sainte-Claire, P. Xavier Cormary et P. Hervé Sossengué, et le P. Bernard Devert, fondateur et président d’Habitat et Humanisme.

La Congrégation passe en effet le relais de l’EPHAD à ce Mouvement.

 

 

Au début de la célébration, Sœur Anne-Marie Barre, supérieure provinciale de France des FCSCJ, a tenu à remercier les sœurs de Valence d’Albigeois « pour le travail accompli à Valence, dans le Tarn et à Madagascar. »

 

 

Et en ce bicentenaire, elle a rappelé les débuts :

« En 1823, attentive avec le P. Catroux aux besoins de son temps, Rose Gier se consacrait à Dieu.  Contemporainement, le curé de Valence d’Albigeois accueillait en 1827 des Sœurs qui, souhaitant se rendre à Valence (… d’Agen !!), se trompaient de lieu. Ce fut ainsi le début de leur engagement dans le Tarn pour l’enseignement et le soin des malades. Il y eut bien plus tard la fusion. »

Mgr Legrez a également rendu grâces pour le bien opéré par les sœurs de Valence.

Il a évoqué d’abord le « pincement au cœur » devant la fermeture de la communauté du Couvent, puis l’espérance avec la transmission à Habitat et Humanisme.

Il a mis en lumière une continuité à demander fortement dans la prière :

« Rendons grâces pour le sceau de l’Amour divin, marque de fabrique imprimée par le Sacré Cœur de Jésus ! Demandons que ce sceau demeure par le biais d’Habitat et Humanisme d’une manière nouvelle. »

Dans l’homélie, commentant les textes de la liturgie de la fête du Sacré Cœur, il a évoqué la fidélité de Dieu avec son peuple (Deutéronome 7, 6-11 ), ce qui est vrai aussi pour l’Église et pour tout baptisé.

 

Dans l’évangile (Mt 11, 25-30), Jésus dans sa prière au Père, fait connaître le cœur de ce Père qui se révèle d’abord aux tout-petits afin qu’ils trouvent le repos.

Et il l’a fait connaître surtout sur la croix !

De son Cœur transpercé, jaillissent l’eau et le sang : l’eau qui est annonce du baptême et du don de l’Esprit Saint dont nous sommes devenus le temple ; et le sang, signe de vie et signe de la vie divine que le Christ nous donne par son sacrifice sur la croix, et que l’eucharistie entretient en nous afin que nous puissions aimer comme Il aime, en donnant notre vie.

 

 

« Les Sœurs ici ont témoigné de l’amour du Christ. Prions pour que ce qui a été semé pousse, de manière différente, mais dans la continuité évangélique.

En cette heure grave, que nous soyons témoins et héraults de l’Espérance ! Demandons cette grâce intensément ! »

Un message de grande communion fraternelle envoyé par les Sœurs de Madagascar et lue par Sœur Julia a réjoui le cœur de tous !

 

 

Le chant d’envoi -avant de poursuivre par un temps convivial au Couvent- fut ensuite entonné très chaleureusement :

« Tout pour la gloire de Dieu ! »

« Que ce soit en marchant, au travail, dans nos rues, nos maisons,
En priant, en chantant, revêtons son amour et son nom.
Par nos gestes, nos paroles, annonçons que Dieu est proche.
Faisons tout par amour, pour la gloire de Dieu ! »

1823-2023 : « Ouvre ton cœur… Souviens-toi … Sème la vie … »