Je donne à l'Église
Agenda
Paroisses
Accueil Contacts

Soeurs Missionnaires de l’Évangile : « On nous attendait »

Depuis septembre 2022, la Maison diocésaine accueille quatre religieuses de la congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Évangile. Elles témoignent de leur mission et de leur vocation.

Sr Rachelle, Sr Ursule, Sr Sidonie et Sr Marie-Sabine, dans la Chapelle Saint-Amarand

D’où viennent-elles ?

Sœur Rachelle, Sœur Ursule et Sœur Marie-Sabine sont malgaches et appartenaient à la congrégation du Bon Sauveur, à Madagascar. Sœur Sidonie vient de la République centrafricaine. Elle faisait partie de la congrégation Charité de Sainte-Marie.

Elles ont toutes rejoint la congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Évangile en 2014, lors de sa création.*

À la sortie du noviciat, elles ont prononcé leurs vœux : le vœu de chasteté, le vœu de pauvreté et le vœu d’obéissance. Puis, elles ont continué à être au service et à accompagner ceux dans le besoin. Durant leur mission, elles ont été appelées à voyager dans différents pays. Par exemple, Sœur Marie-Sabine a été envoyée pour sa mission en France, Italie, Espagne et même à Montréal… 

 

Quelques mots sur votre arrivée ?

Sr Sidonie : Le vicaire général nous a très bien accueillies et je me souviens encore de la première personne qui est venue nous proposer son aide. Progressivement, chacune d’entre nous a reçu des missions : au service de la liturgie, auprès des malades dans différents établissements de soin, avec des enfants…

Sr Marie-Sabine : On nous attendait ! Dans la Maison diocésaine, beaucoup voulaient nous connaître et s’intéressaient déjà à nous.

Sr Ursule : Je retiens beaucoup la qualité de notre accueil. Le vicaire général nous a également fait visiter la Maison. Nous avons mis un peu de temps pour connaître chaque personne mais c’est une vie rayonnante ici.

Sr Rachelle : J’ai ressenti beaucoup de partage et une volonté de nous aider.

 

 

Avez-vous rencontré les autres communautés de religieuses dans le Tarn ? 

Sr MS : Nous avons pu rencontrer certaines sœurs de différentes congrégations mais peu de fois depuis notre arrivée. Deux fois par an, une rencontre est proposée à tous les consacrés du diocèse. Nous aimerions les voir à nouveau et rencontrer d’autres congrégations.

Qu’est-ce que vous affectionnez le plus dans votre vie de religieuse ?

Sr Sidonie : J’aime être disponible pour rendre service et j’affectionne la force de la prière dans la vie commune.

Sr MS : Ce que j’aime dans ma vie de religieuse, c’est que l’on puisse vivre ensemble, en communauté, et avancer ensemble.

Sr Rachelle : Ma relation avec Dieu est naturellement ce que j’aime le plus. Je rends service, même le plus petit qu’il soit, et je vais vers les autres. Ce n’est pas toujours simple de se donner entièrement, mais j’y trouve une vraie joie.

Sr Ursule : Je rends service pour les plus pauvres et l’Église. Cela montre mon amour pour le Seigneur. J’aime la vie fraternelle.

Pourriez-vous nous partager le souvenir de votre appel à la vie religieuse ?

Sr MS : J’ai assisté aux vœux perpétuels de ma professeure au collège et je voulais être comme elle ! Je la voyais tellement heureuse… J’ai été enseignante et à 27 ans j’ai répondu à cet appel de Dieu.

Sr Ursule : J’ai eu une enfance catholique et pratiquante. Je parlais souvent à mon curé sur le fait de vouloir devenir religieuse. Mon père s’opposait à ce choix, il ne voulait pas que je devienne religieuse, mais j’ai répondu à l’appel de Dieu.

Sr Sidonie : J’ai été baptisée à l’adolescence. Un jour en sortant de l’église, j’ai vu trois femmes discuter et je me posais des questions. J’ai donc demandé à mon père qui étaient ces femmes et il m’a répondu « Ce sont des religieuses ». Alors, j’ai voulu être comme elles : disponible pour les autres. J’ai eu beaucoup de doutes quant à ma vocation. Aujourd’hui, je suis heureuse d’être là et je comprends le sens de ma vocation et de ma mission.

Sr Rachelle : Je pensais que les religieuses étaient des femmes très saintes et qui ne péchaient pas. Alors, je me suis dit que ce n’était pas pour moi… Au-delà de mes a priori, et de nombreux doutes, je suis restée en prière. C’est Dieu qui m’a aidée à être religieuse. Je trouve grâce et joie par le Christ.

Quels conseils donneriez-vous à des femmes qui n’osent pas frapper la porte des communautés ?

Sr Ursule : Il y aura toujours des combats spirituels. Il faut vivre et voir la Parole de Dieu. Méditez et faites-Lui confiance !

Sr Sidonie : Osez poser vos questions ! Je pense qu’il faut partager aux autres le choix qui nous habite pour le discernement. Il ne faut pas hésiter à s’engager.

 

 

Les Sœurs Missionnaire de l’Évangile nous ont partagé leur Charisme :

Le Père a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique mais son amour reste méconnu.

Dans la ligne de l’École Française de Spiritualité,

à la suite de Jésus Serviteur et Sauveur,

le Père attend de nous

que nous soyons aujourd’hui

serviteurs de son Amour,

en nous mettant,

dans le dynamisme de son Esprit,

au service des femmes et des hommes

de notre temps,

en particulier du plus pauvre,

afin que chacun se découvre aimé et reconnu

dans sa dignité d’enfant de Dieu.

 

*La congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Évangile est fondée en 2014 à partir de quatre anciennes congrégations : la congrégation du Bon Sauveur, celle de la Charité de Sainte-Marie, les Sœurs de Saint-Charles d’Angers et les Sœurs de la Sainte-Famille de Nantes.