Les 1ers jeudi : les Sœurs de Gethsémani reliées par la prière

Au nom des Sœurs de Gethsémani , –comme chaque premier jeudi depuis plusieurs mois-, Danièle invite à la prière ce jeudi 2 février 2023.

« Amis de Gethsémani et sympathisants,

nous allons rendre grâce pour la vie religieuse en cette veillée de prière ce 2 février, jour de fête en Église pour la Présentation de Jésus au Temple, jour de fête de la vie consacrée.

En communion dans la prière et l’amitié fraternelle, au-delà de toute distance kilométrique, merci de rendre grâce avec nous pour notre petit Institut de Gethsémani. »

Un feuillet de témoignages et de prières est proposé.

Parmi les quatre axes mis en lumière ce mois-ci, méditons avec elles ceux de la solidarité et de la dignité qui nous relient au Niger ainsi qu’à la RDC où se trouve actuellement le Pape François  :

•     Tisser la solidarité :
  « Au Niger comme en France, Sœurs de Gethsémani, nous essayons de rejoindre, dans la prière comme dans le service, celui qui est seul et abandonné.

A travers ceux qui vivent des situations d’abandon, de solitude, de rejet, c’est Jésus que nous rencontrons. N’a-t-il pas lui-même vécu une extrême solitude au jardin des Oliviers ?

« Vous n’avez pas la force de veiller une heure avec moi… »

Tout le monde le lâche, y compris ses propres amis ; Dieu lui-même se tait… Jésus reste seul avec sa peur « ressentant effroi et angoisse »

… Ce Jésus-là nous rejoint dans nos propres faiblesses, nos propres limites ; il nous dit la normalité d’avoir le droit de douter, d’avoir peur en certaines circonstances.

Ce Jésus, solidaire des hommes, donnant tout son amour y compris sa vie, nous invite, par-delà la fragilité de notre petit nombre et nos questionnements sur l’avenir, à nous faire solidaires de celles et ceux qui sont seuls et abandonnés.

La page d’Évangile de Gethsémani nous engage à marcher sur le chemin avec celles et ceux que Dieu met sur notre route dont la vie est abîmée et qui vivent des situations d’abandon.

Portons au Seigneur, dans le silence de notre cœur ou dans une prière partagée, nos intentions de prière pour notre petit Institut de Gethsémani mais aussi pour toutes et tous les consacrés qui se font solidaires de celles et ceux qui sont rejetés, abandonnés…

•     Œuvrer pour la dignité : En République Démocratique du Congo, les Filles de la Sagesse aident les femmes à regagner leur dignité.

Les femmes de RDC affrontent chaque jour des problèmes liés aux difficultés financières, à l’éducation de leurs enfants, aux maladies de leurs proches et au manque de connaissance et d’informations sur leurs droits.

Pour sortir de cette situation, le meilleur moyen est d’unir leurs forces et de se soutenir réciproquement.

Voilà pourquoi sœur Virginie, de la Congrégation des Filles de la Sagesse, a créé dans la ville de Kinshasa l’association Mama Hekima (= « mère de la sagesse » en swahili), en vue de réunir les femmes « simples » de la ville, sans exclusion ni distinction ethnique ou religieuse, pour les aider à acquérir une indépendance financière.

Les « Mama Hekima » se retrouvent en petits groupes de vingt personnes maximum pour suivre des formations concentrées sur des thèmes tels que l’éducation civique, les droits des femmes, le planning familial et la programmation de projets d’activités génératrices de revenus.

Le premier objectif que nous nous étions fixé -des familles bien nourries, des enfants à l’école- a été en grande partie atteint.

Mais nos mamans ont fait bien plus : elles ont appris à prendre le contrôle de leur vie, à relever la tête et à ne pas se laisser exploiter par tous les systèmes injustes de notre pays. »

Portons au Seigneur, dans le silence de notre cœur ou dans une prière partagée, nos intentions de prière pour ces religieuses en RDC ainsi que pour toutes et tous les consacrés qui sont présents aux divers lieux de lutte contre l’injustice. »