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Décès de l’abbé Hervé CROUZAT

Monseigneur Jean-Louis BALSA, archevêque d’Albi,

les prêtres, les diacres et les communautés chrétiennes du diocèse d’Albi,

sa famille et ses proches

font part du décès le 29 février 2024 à Falguières  à l’âge de 92 ans de

 L’Abbé Hervé CROUZAT

Ils vous invitent à partager leur foi en la Résurrection,

et leur espérance en la Vie éternelle,

en participant ou en vous unissant à la messe qui sera célébrée

le lundi 4 mars à 10 h30 

en l’église Sainte Marie-Madeleine de Falguières
(commune de Montauban).
suivie de l’inhumation au cimetière de Falguières.

Une messe sera également célébrée à sa mémoire
le 23 mars à 10h en l’église Saint-Pierre de Gaillac

 

 

Hervé Crouzat est né le vendredi 28 août 1931 à la ferme de Pendut à Mongaillard, perchée dans les collines qui surplombent Rabastens.

D’une famille catholique pratiquante, il fut baptisé à peine 2 jours plus tard et devint servant d’autel dès l’âge de 6 ans ! Bien qu’un vitrail cassé par sa fronde lui valut une amende lourde pour sa petite tirelire, le jeune Hervé se sentit attiré très tôt vers l’Eglise ; la messe, la liturgie, les chants, le curé, tout résonnait en lui.

A l’époque on parlait encore patois dans les campagnes et il n’apprit le français qu’à 6 ans à l’entrée à l’école. Il effectua son primaire à Montgaillard et Tauriac puis poursuivit sa scolarité au petit séminaire de Castres. Il y vécut l’occupation et surtout les restrictions durant la guerre de 39-45. Pendant toutes ces années le désir d’être prêtre avait grandi peu à peu en lui.

 

A la libération, il partit au grand séminaire d’Albi faire ses études supérieures, qui furent entrecoupées par le service militaire et le rappel en Algérie.

Le 24 juin 1957 Hervé Crouzat est ordonné prêtre avec 9 autres diacres dans la cathédrale d’Albi.

Il commença comme surveillant au petit séminaire de Saint-Sulpice, puis vicaire avec un prêtre âgé à Roquecourbe et à Saint-Juéry. Avec d’autres prêtres, il travaillait à la mission ouvrière avec l’Action Catholique Ouvrière et la JOC-JOCF

Peu de temps après, en 1967, il fut nommé chez les mineurs à Cagnac. La majorité d’entre eux était d’origine polonaise, venus avant la guerre de 1914. Il y célébrait donc la majeure partie des messes en Polonais. Il devint ainsi « le curé des gueules noires » et les anciens polonisaient son nom en l’appelant « le curé Kłosak ».

 

En septembre 1975 il fut nommé vicaire à la cathédrale St Benoît de Castres en

résidence à Saint Joseph de Laden puis Aumônier Diocésain de l’Action Catholique Ouvrière. Parce qu’il était également à la Commission Nationale de l’Aumônerie, il devait voyager beaucoup dans les départements voisins et à Paris.

 

En 1987, il fut nommé curé de la paroisse L’Ameilhé – Laden, en banlieue sud de Castres, jusqu’à ses 75 ans. En juin 2006, où L’Ameilhé – Laden fut rattaché à la Paroisse St Benoît le refaisant vicaire. Il s’est réjoui de pas voir dans l’Église des carrières ou des titres honorifiques.

Après 34 ans à Castres, le 14 septembre 2009, il arriva à Gaillac où les paroissiens bénéficièrent de son humeur toujours égale et enjouée.

L’abbé Crouzat avait une belle voix et c‘était un plaisir de l’entendre chanter. On reporte que « ses homélies étaient toujours très concrètes mais profondes ».

En 2007 il écrivait « Je remercie le Seigneur pour ma vocation, pas de regret d’y avoir répondu. Si c’était à refaire, je recommencerais volontiers ! »

 

Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées.
(Luc 12, 35)

 

 

* Source la voix de la candeilho dec 2017 et ses mémoires « 76 années de souvenirs »