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Décès de l’Abbé Vincent Péruffo

Monseigneur Jean LEGREZ, archevêque d’Albi,

les prêtres, les diacres et les communautés chrétiennes du diocèse d’Albi,

sa famille et ses proches

font part du décès le 3 août 2023 à Marssac-sur-Tarn à l’âge de 101 ans de

 L’Abbé Vincent PÉRUFFO

Ils vous invitent à partager leur foi en la Résurrection,

et leur espérance en la Vie éternelle,

en participant ou en vous unissant à la messe qui sera célébrée

le mardi 8 août à 14 h15 

en l’église Saint-Orens de Marssac.

 

 Une veillée de prière aura lieu samedi 5 août à 20 h en l’église de Marssac

abbe-vincent-peruffo

 

Né à Mers El Kebir, un petit village d’Algérie, Vincent Peruffo est issu d’une famille de pêcheurs d’origine italienne. Il se destine d’ailleurs au métier de pêcheur lorsque l’appel du Christ l’invite à suivre les pas de Pierre et à devenir pêcheur d’âmes.  « Je suis issu d’une famille où la religion avait une place très importante, comme dans toute la colonie italienne venue de Procida. Ainsi, à l’heure de l’Angelus, tout le monde se découvrait et récitait un je vous salue ».

L’année de son entrée au grand séminaire à Oran, il a 18 ans et il est témoin du bombardement de la Royal Navy qui détruisit le 3 juillet 1940 les navires français, avec leurs marins à bord, pour ne pas les laisser aux mains des Allemands. 1200 morts qui le bouleversent et le marquent profondément.

A 20 ans il interrompt ses études et part à la guerre dans l’armée de l’air. Il passe 10 mois à Fez à l’école de la radio et devient technicien radio. Repéré et recruté par les officiers anglais, il est envoyé en Angleterre suivre des cours de radars. Le brevet obtenu, il part sur une base dans le comté de York pour participer dans une unité française intégrée au sein de la Royal Navy (avec laquelle il s’est réconcilié) aux bombardements contre les Allemands. Il recevra la médaille de l’Europe.

Après la guerre il reprend ses études de théologie à Alger puis Oran, où il est ordonné prêtre le 29 juin 1949. Il est vicaire à Sidi Bel Abbès 4 ans où il s’occupe des jeunes, notamment des scouts, puis aumônier diocésain de la JOC. Il est ensuite curé au Sacré-Cœur à Sidi Bel Abbès où il a lancé la paroisse. Il y passe des années merveilleuses mais doit quitter l’Algérie en 1962, comme ses confrères. Pendant 40 ans ses anciens paroissiens algériens viendront le voir le 14 juillet jusqu’à sa retraite (à 80 ans).

Il se retrouve alors dans le diocèse d’Albi et devient curé de Marssac sur Tarn et Labastide Lévis auxquelles s’ajoute plus tard Florentin. Il base son ministère sur les laïcs, qu’il forme pour mieux déléguer.

La vierge Marie fut son bâton de vie : « Ad Jesum per Mariam ». Il étudie particulièrement Saint Paul dont il essaie de suivre les traces.

En 2001 il s’est retiré dans la maison de ses parents, qui l’avaient suivi à Marssac. Il s’est préparé confiant à être accueilli par le Christ.

Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa justice, tout le reste vous sera donné par surcroît. (Mt 6, 33)

D’après le père Vincent Péruffo, le surcroît est devenu en abondance.

 

* Source interview RCF Pays Tarnais