Vœux et prises d’aubes

Force est de constater que les paroissiens du pays cordais qui se sont retrouvés à Cahuzac-sur-Vère, le dimanche 15 janvier, pour la messe dominicale, ont vécu, ce jour- là, un moment d’exception.
A la fin de la cérémonie, ils étaient en-chant-és.

Sur le chemin du retour pour un territoire voisin, nous cherchions avec l’aide du « Très Cher Esprit-Saint », les raisons qui pouvaient expliquer un tel engouement.

« Un membre est à l’honneur, tous partagent sa joie » (1 Cor 12,26)

L’Apôtre, originaire de Tarse, n’est pas avare de formules qui font sens.
Que l’on se trouve à Corinthe où en Ségala, la prise d’aube d’Agathe et de Louise est une fête qui ne peut que nous atteindre à l’intime de nous-mêmes, ouverts au partage fraternel.

Jean-Kamel précise le contenu de la Bonne Nouvelle :
« le service de l’autel, n’est pas réservé aux seuls garçons ».
La spécialisation dans les services n’est pas affaire de séparation.
Louise et Agathe, désormais revêtues du vêtement blanc, représentent chacun de nous au plus près de la Table du Pain et de la Parole.

« Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur,
c’est mon Dieu qui est ma force. » (Is 49, 3)

Dans le texte du jour, Isaïe insiste sur le prix que chacun de nous possède aux yeux de Dieu.
Ce prix, ce poids de gloire, repose sur chacun, telle la Colombe qui descend sur Jésus, ce jour-là, à son baptême.

Il faut reconnaître que se sentir aimé de Jésus est à la fois lourd et léger.
Lourd parce que je deviens un « obligé » de l’amour et enfin léger car je me sens libre de voir celles et ceux qui m’entourent sous un autre angle ou perspective.
Celui du Thabor peut-être.
Enchantement assuré.

Quels bons vœux !  Merci !

Michèle et Pierre