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Dimanche de la divine miséricorde

La fête de la Miséricorde a jailli de mes entrailles pour la consolation du monde entier.
Jésus-Christ

Toute l’Église célèbre la Divine miséricorde le dimanche après Pâques. Le saint Pape Jean-Paul II institua cette fête le jour de la canonisation de sainte Faustine le 30 avril 2000. Jésus-Christ avait demandé lui-même cette fête : 

« Je désire que le premier dimanche après Pâques soit la fête de la Miséricorde (P. J. 299). Je désire que la fête de la Miséricorde soit le recours et le refuge pour toutes les âmes, et surtout pour les pauvres pécheurs. En ce jour les entrailles de ma miséricorde sont ouvertes »

Dans notre diocèse, cette fête est particulièrement déployée à Lavaur depuis quinze ans. Exceptionnellement cette année, le Père Jean-Kamel propose des enseignements en vidéo : https://photos.app.goo.gl/JQqeP6xSbw34YN2F8

En Hébreu, miséricorde signifie ce que l’on ressent au plus profond de notre être, les entrailles qui frémissent sous le coup de l’émotion. Elle représente aussi l’attachement profond d’un être à un autre et spécialement celui de Dieu pour l’homme qui nous manifeste sa tendresse, nous pardonne nos manquements et nos faiblesses et nous incite à faire de même envers nos frères.

Dans l’Evangile selon saint Jean 20,19-31
C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom.

Quelques éléments de réflexion, à partager en famille :
– Les disciples vivent dans la peur qu’il leur arrive le même sort qu’à Jésus.
– Les premières paroles de Jésus apportent La PAIX,
– Le fruit de cette paix, c’est la JOIE,
– Dans cet évangile de Jean, le don de l’Esprit Saint (qu’on fête à la Pentecôte) et l’envoi en mission ont lieu aussitôt.
– Thomas est aussi appelé « jumeau ». Notre jumeau ?
– Thomas ne croit pas. Comment croire cet évènement inouï de la résurrection ? Il lui faut de preuves matérielles.
– En voyant Jésus une semaine plus tard, il n’a plus besoin de le toucher, il croit !
– Les évangiles ont été écrits pour qu’on croie en Jésus ressuscité, et qu’à sa suite nous ayons part à la vie éternelle. Quel cadeau !!!

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