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Lisle-sur -Tarn : Sainte-Sigolène de la Genevrière de Parisot

La paroisse de Parisot comptait plusieurs églises.
Leur implantation ne correspondait pas aux limites de la commune : Saint -Jacques des Tuileries, Sainte-Sigolène de la Genebrière, Saint-Exupérie-des-Meaux.
Elle est fêtée le 11 octobre.

L’église de Genebrière, ainsi nommée en raison des genèvriers qui abondaient aux environs, était dédiée à sainte Sigolène.

Au XIVe siècle, l’église était pourvue de deux chapelles voûtées à arête.

La première chapelle  est située dans la nef, côté de l’épitre, la seconde est devenue entrée actuelle de l’église, qui sert également de porche.

L’église de Saint-Sigolène-de-la-Genebrière est citée dans un acte du XIIIe siècle. Sicard d’Alaman en levait une partie des dîmes.

Les plus anciennes églises de la paroisse étaient : Saint-Pierre-de-Lavelanet et Saint Pierre de Fontenay, qui disparaissent  en 1252.

Au XVe siècle, Saint Pierre fut également abandonnée et remplacée par Saint-Jacques-des- Tuileries.
Très tôt, les religieux de Candeil possédèrent l’église de Saint-Prime dite Saint-Prime de Fontenay, située sur la rive droite du ruisseau de ce nom.
Elle était bâtie sur le territoire de Peyrole, mais ses fidèles étaient de la commune de Parisot.

La légende veut que saint Prime soit martyrisé sous Dioclétien.

 

Le curé de Saint-Pierre-de-Lavelanet  desservait également Saint-Jacques-des-Tuileries, à la fin du XVe siècle.
Saint-Prime ne fut plus que l’annexe où le prêtre se rendait tous les 15 jours pour les cérémonies.

L’église, délaissée et « sans valeur » au XVIIIe siècle, fut si mal entretenue qu’elle fut interdite  en 1750.

Dès lors, une partie de son territoire fut desservie par Sainte-Raffine, dont le dernier curé fut l’abbé Calmettes.

La révolution la pilla et la détruisit.
Rendue inutile, ses matériaux furent utilisés dans les maisons des environs.
La pierre d’autel avait été portée à l’église de Sainte -Sigolène.
De nos jours, il ne reste plus de traces  de cette église et de son cimetière.

 

L’église dédiée à Sainte Sigolène est fêtée le 24 juillet, son  presbytère se situait au hameau des Reigades (ou Reygades).

Autres églises disparues : Saint-Maurice et Sainte-Supérie.

L’église de Sainte-Sigolène de la Genebrière a le chœur à chevet droit voûté à arête  (croisée d’ogives).

 

Autrefois la porte d’entrée se situait sous le clocher, elle fut murée au XIXe siècle Le clocher-mur est en pignon triangulaire à l’extrémité de la nef.

 

Alain FOURNIÉ