Il y avait très anciennement dans la commune de Peyrole trois églises :
Saint Maurice,
Saint Laurent de Gros Biau.
Au lieudit Sainte Rafine, une église dédiée à Sainte Foy.
Il ne reste que des débris. Mais à cent mètres de là, vers le levant se trouve une fontaine sacrée appelée : « La foun bénésido ».
Ses eaux ferrugineuses guérissaient les fièvres intermittentes du mal roux, des yeux et de l’eczéma.
Cette fontaine existe toujours.
L’église Sainte Foy citée dans les actes anciens, à la Révolutions était un prieuré.
L’église Saint Maurice est située près du hameau de Peyrole.
Elle est citée dans les actes de 1271.
Elle avait vingt mètres de long, huit mètres de large.
Le clocher était surmonté d’une flèche de dix-huit mètres de hauteur.
Saint Maurice a été rebâti à neuf en 1836.
En 2004, le crépi extérieur de l’église est refait.
L’association Saint Maurice a été créée en vue des travaux de rénovation de l’intérieur : restauration des statues, du chemin de croix, l’acquisition de chaises, etc.
Pour permettre la réalisation de ces projets : des lotos sont prévus plusieurs années de suite, paroissiens et gens venus d’ailleurs étaient nombreux.
Merci à tous les donateurs et les bénévoles qui se sont investis pour les divers travaux : ils étaient là.
Merci à la famille Bruyère qui a offert le tableau du Christ en Croix , avec Marie et Saint Jean.
Cette œuvre magnifique en bois a été façonnée par Jean et se trouve dans la chapelle de la Vierge.
Merci à tous ceux qui se dévouent pour l’entretien de cette église.
Merci au Père Sébastien et au Père Dominique qui viennent une fois par mois pour célébrer l’Eucharistie.
Nous ne devons pas oublier de dire un mot d’un souterrain creusé de main d’homme dans le roc, le plus ancien et considérable de l’arrondissement.
Il est aussi le plus important.
En avril 1365 les habitants d’Albi commirent plusieurs excès !
Pour faire la guerre aux compagnies des « Routiers »(1) qui écumaient la région, ils assiégèrent et prirent le lieudit Peyrole.
Le 13 janvier, déjà les consuls d’Albi parlent de ces gens pervers réunis en troupes qui ont occupé le lieu de Peyrole et qui sont partis de là pour infecter tout le diocèse en vue d’emprisonner, tuer et pendre.
Le lieutenant du roi accorde aux habitants d’Albi des lettres d’abolition pour tous les faits qui avaient pu se passer lors de la prise de Peyrole, vrai repaire des brigands.
(1) Les « routiers » étaient des bandes de soldats irréguliers et pillards au Moyen âge.
Paulette Rieunier
(photos personnelle Alain Fournié)
