Je donne à l'Église
Agenda
Paroisses
Accueil Contacts

Lisle-sur Tarn : Eglise de Saint Etienne de Vionan

 

L’église, à l’époque isolée de toute habitation, s’élève sur la ligne de fait des deux bassins du Tarn et du Tescou.

Il est retrouvé des traces des curés ou recteurs qui ont desservi la paroisse seulement à partir de 1646.

Après une insurrection contre révolutionnaire qui eut lieu fin février 1794, (jour de mardi gras) les cloches furent enlevées, le clocher démoli, l’église saccagée, les vases sacrés emportés par les révolutionnaires.

La restauration se fit petit à petit par la suite.

C’est surtout à partir de 1830 qu’elle s’activa :

– le clocher actuel fut reconstruit et la cloche replacée

– en 1840 la tribune fut refaite,

– entre 1855 et 1858, furent installées la chapelle, la chaire et les saintes tables.

Pendant l’hiver 1859 et 1860, l’église étant remise en état, la paroisse fut érigée en succursale et l’abbé TURROQUES nommé curé.

L’autel en marbre fut acheté à Toulouse en 1869.

 

 

L’architecture de cette église n’est pas remarquable : clocher pignon triangulaire, nef plafonnée, chœur vouté à arêtes et présentant deux culs de lampe à tête d’homme positionnés en diagonale.

La littérature attribue à Raymond LAFAGE (dessinateur graveur lislois du XVIIème siècle) les peintures de l’arceau de la chapelle, aujourd’hui badigeonnées.

 

En 1880, on supprima le tableau derrière l’autel (représentant la lapidation de Saint Etienne) pour ouvrir l’œil de Bœuf.

Quant au presbytère, il n’y en avait pas lorsque l’abbé TURROQUES fut nommé.

Pour le loger, les paroissiens donnèrent le terrain et la main d’œuvre et sa construction commença en 1860.

Autour de cette église, de nombreuses habitations ont existé et les paroissiens étaient nombreux à fréquenter l’église. N’en doutons pas…

 

Saint Etienne est considéré par les chrétiens comme étant le premier martyr, exécuté pour avoir servi le Christ et il a été l’un des sept premiers diacres.

Après avoir été arrêté et jugé par le Sanhédrin de Jérusalem, il assura que Dieu était le père de Jésus Christ.

Peu après la crucifixion de Jésus-Christ sur la croix, il était inacceptable pour les juifs de tolérer un tel blasphème et c’est pourquoi ils mirent à mort Saint Etienne.

 

Avant d’être fixée au 26 décembre, la Saint Etienne, était célébrée le 3 août, date à laquelle ses reliques ont été retrouvées.

Le pape Jean XXIII a ensuite déclaré dans les années 70 que la fête serait fixée au 26 décembre pour mettre l’accent sur la proximité de Saint Etienne avec le Christ qui lui est célébré le 25 décembre.

Le 26 décembre étant en hiver, et si celui-ci est rigoureux, il est difficile de favoriser un regroupement dans l’église et à l’extérieur.

Pourquoi ne pas retenir la date du 3 août pour vivre un moment d’échange, de fraternité et de partage à Saint Etienne de Vionan.

 

Marie-Agnès BG