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Lilsle-sur-Tarn : Eglise de Convers

Deux églises existaient auparavant sur cette paroisse :

– Saint Jean de Mal-Montade, disparue au moins depuis le XVIIIe siècle. Elle appartenait depuis des temps très reculés aux chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem. La mémoire des anciens évoquerait son emplacement au lieu-dit La Parentio.

– Saint Corneille de Comesens, fut démolie en 1828, car il y avait trop de réparations, une croix fut érigée à son emplacement par le curé Marty. Le retable de Saint-Corneille se trouve maintenant dans l’église de Convers dans la chapelle de droite construite pour le recevoir.

 

 

 L’actuelle église Saint-Pierre-ès-Liens assez composite possède deux bas-côtés. Elle a été construite au XVIIIe siècle.

Le clocher comporte trois emplacements de cloches, seules deux cloches y ont été ins tallées.
Une première restauration du clocher a eu lieu en 1828. L’église possède un mobilier intéressant, en particulier trois retables :

  •  Retable du maître autel en bois sculpté peint, le corps central avec une toile représentant la crucifixion est surmonté d’un tympan en anse de panier, les deux corps latéraux en saillie présentant deux bustes reliquaires.
  • Retable de la chapelle nord en bois sculpté peint et doré, deux colonnes torses et pamprées supportent l’entablement et le fronton triangulaire. En son centre se trouve une niche avec une statue de la Vierge datant de Louis XV.
  •  Retable de la chapelle sud en bois sculpté peint et doré, à son centre re présente le Pape saint Corneille (Pape martyr de 251 à 253). De part et d’autre se trouvent des guirlandes de fleurs et des pilastres cannelés.

 

Dans l’église se trouve un très beau monument aux morts en mémoire des 16 victimes de la guerre 1914-1918.

Au milieu de la nef se trouve une pierre tombale avec des inscriptions maintenant illisibles ou reposerait l’abbé Georges Pons, décédé en 1753.

 Un souterrain se trouve sous l’église, il est taillé dans le roc et il conduirait à un caveau qui se trouve sous la chapelle Saint-Corneille, un effondrement s’était produit le long du mur du cimetière, un document daté de 1926 fait état du comblement de la catacombe de l’église et du cimetière de Convers, l’entrée maintenant fermée se situait sous le porche de l’église.

 

Le cimetière est attenant à l’église orienté côté sud, entouré de trois murs de soutènement, au centre du cimetière à côté de la tombe des prêtres se dresse une croix en pierre.

Les deux derniers prêtres qui demeuraient au presbytère de Convers sont l’abbé Jean-Pierre Alayrac 1887-1912 dé cédé en 1921 et l’abbé Émile Gaubert 1921-1939, ces deux prêtres sont inhumés au cimetière de Convers.

En 2020, suite à de gros dégâts provoqués par un orage, d’importants travaux ont été réalisés, notamment la toiture, le clocher ainsi qu’une cloche qui a été restaurée.

 De nombreux édifices religieux portent le nom de Saint Pierre-ès-Liens, qui fait référence à une dédicace, également appelée fête des chaînes du Prince des Apôtres, établie par le Pape Sixte III en 439 sur le mont Esquilin en commémoration de l’emprisonnement, que le roi Hérode Agrippa fit subir à Jérusalem à l’Apôtre Pierre en l’an 44.

Maurice Cavagnac