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Labastide-de-Lévis : église Saint-Blaise

Labastide de Levis 4

Édifice gothique [1]en pierre blanche et en moellon du XVe siècle, bien conservé avec un remarquable clocher porche sous lequel se trouve le portail (1717) avec arc surbaissé et mouluré

Labastide de Levis 2Intérieur :

  • nef à 3 travées, chevet à 3 pans, toute voûtée d’ogives aux arcs à 2 cavets sur colonnes engagées à la nef.
    Culs-de-lampe historiés dans les chapelles
  • Du côté de l’êpitre
    La première chapelle est dédiée à sainte Catherine
    La deuxiéme (même côté) est dédiée à Notre-Dame du Rosaire : on y remarque une armoire en bois, enchassée dans le mur, avec ferrures découpées, qui paraissent remonter au XVe siècle. Elle contient la sépulture d’un Fabre.
    La troisième était dédiée à saint jacques ; depuis 1861 elle porte le nom de chapelle de la Vraie Croix. Elle contient la sépulture des Dalles d’Albi et des Rupé des Fraysses. Elle fut donnée à Dalles par acte du 23 décembre 1640.
    Dans la quatrième, dédiée à Notre-Dame de la Consolation, le rétable de l’autel est formé d’un arc surbaissé supporté par deux pieds droits, et date de la construction de l’église.
  • Du côté de l’évangile
    Dans la première chapelle, dédiée à sainte Anne, un tableau la représentant.
    La deuxième est sous l’invocation du Saint Sacrement.
    La troisième avait pour patron saint Jean, aujourd’hui sainte Cécile et saint François-Xavier. Elle a servi de sépulture aux familles d’Auterive et de La Vergne.
    La quatrième, dédiée à saint Antoine de Padoue sert aujourd’hui de fonds baptismaux.

Belle sculpture en pierre servant de console au bénitier représentant un personnage féminin inscrite aux Monuments historiques en 1989.

Labastide de Levis 3

Elle est sous le patronage de saint Blaise, qui mourut martyr vers 326. il était né à Sibaste (aujourd’hui Sivas) en Arménie, dont il devînt évêque. Il y a dans le diocèse du Tarn une dizaine d’églises dédiées à ce saint. Le jour de sa fête (3 février), il était d’usage de faire bénir le pain que l’on donnait aux poules, du sel pour les vaches et un cierge.

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[1] Inscrite aux Monuments historiques en 1950

Albi – Sainte-Cécile