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Lacaune : Notre-Dame de l’Assomption

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L’édifice actuel, construit sur l’emplacement d’une chapelle du XIe siècle bâtie au milieu d’un cimetière, a remplacé l’église paroissiale du Moyen-Age, détruite lors des guerres de religion. Cette église se trouvait alors à l’intérieur des remparts de Lacaune, non loin de la fontaine des Pisseurs. Commencée le 14 septembre 1668, ce n’est que peu à peu que cette église, faite de granit, granité, schiste, et ardoise, a pris son visage actuel.


La construction du clocher par le chanoine Pierre Rascol, curé de Lacaune, date de 1816. Au-dessus de l’arc d’entrée, une pierre sculptée en fait mémoire. De 1825 à 1891, il y eut un agrandissement de l’église par la construction successive de toutes les chapelles et de la travée de la tribune.

Lacaune 2

En 1840 la construction de la voûte fut entreprise par le chanoine François Delps, curé de Lacaune. De 1893 à 1899 les murs de l’église ont été surélevés pour supporter une charpente et une toiture au-dessus de la voûte. Et en 1936 ce fut la surélévation de 4,50 m de la flèche du clocher, passant ainsi de 4 à 8 pans.

Le tabernacle est constitué d’une sphère de cuivre jaune martelé des ateliers de Durfort. Son armature, forgée par un artisan local, représente sur le côté gauche un panier rempli de flûtes de pain, sur le côté droit deux poissons, sur la porte du tabernacle les lettres alpha et oméga de l’alphabet grec. Sont ainsi rappelés : la multiplication des pains, l’Eucharistie, le Christ et le début et fin de toutes choses.

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Situés à gauche et à droite du chœur, deux tableaux de Nicolas Greshny.

Au-dessus du tabernacle Les disciples d’Emmaüs et à l’opposé Marie, la Mère de

Jésus, dont les mains nous désignent l’autel, le tabernacle, le Christ.

Ces deux tableaux sont peints dans le style des icônes, mais n’en sont pas. Le contreplaqué qui supporte le dessin et la peinture est recouvert d’une couche de cire à la manière d’un vernis.

Presque tous les vitraux, composés en 1972 et 1975, sont l’œuvre du verrier Clerq-Roques père et faits en dalle de verre de Saint-Just.

Dans le chœur : au centre l’Assomption de Marie. À gauche, l’Annonciation. À droite la Visitation.

Sur les côtés : jeux de lumière et de couleurs.

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Côté Nord : en partant du chœur, premier vitrail jeu de couleurs, puis la Moisson (épis de blés), la Vendange (grappe de raisins) : symboles de l’Eucharistie. Enfin jeu de lumière.

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Côté Sud : en partant du chœur, d’abord le Feu (la Charité), puis l’Eau (le baptême) enfin le Vent (l’Esprit). Le dernier vitrail côté sud (chapelle de la tribune) en verre éclaté, a été réalisé par Jean-Claude Izard, en 1987. Il représente Saint-Antoine, l’ermite, patron des mazeliers, accompagné de son légendaire cochon.

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Côté droit de l’avant-chœur, se trouve le lutrin, classé le 19 mars 1952. On le date habituellement du XVIIe siècle. Mais, plus vraisemblablement il pourrait, sortir des ateliers de Laclau, célèbre sculpteur d’Alban, de la moitié du siècle dernier. Thème : la musique.

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Le grand orgue est l’œuvre de Gérald Guillemin, facteur à Malaucène dans le Vaucluse. Èdifié sur la tribune en 1990, il a été inauguré le 28 avril 1991. C’est un instrument construit selon l’esthétique germano-française du début du XVIIIe siècle (buffet et composition des jeux). Il possède deux claviers, un pédalier et 21 jeux.

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Sous le porche se trouve une croix en pierre rouge de Camarès (12). Elle porte sur ses bras la date de 1670 et les inscriptions traditionnelles : Inri -Jésus Pater – IHS – MV (Marie Vierge) – STR (Sauveur). Il s’agit en fait de la croix de l’ancien cimetière Saint-Étienne (route de Belmont), elle a été transférée à cet endroit il y a quelques années pour éviter les dégradations du vandalisme.

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