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Castelnau-de-Lévis : église Saint-Barthélémy

Église construite sur les ruines d’une église romane, style gothique (avec quelques vestiges romans dans une chapelle). Inscrite aux Monuments historiques en 1927, du XIIIe-XVe siècle.

Cast Lévis 1

À l’extérieur

Cast Lévis 2  

Clocher porche du plus pur style des tours fortifiées du causse d’Albi.

Construit en bel appareil de pierre calcaire et encadré par quatre solides piliers ronds qui se continuent jusqu’au dernier étage inachevé.

Ouvert sur 3 faces.

Élégants arcs brisés aux larges cavets qui se fondent dans les piliers ronds.

Le deuxième étage est couronné comme des créneaux et percé de fenêtres géminées en plein centre. Il servait de porte fortifiée pour la ville qui s’appelait alors « Le Puy de Bonnafous ».

Sous le porche l’ancienne cuve baptismale, scellée dans le mur.

À l’intérieur

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Bénitier de grès du XVe orné de monogrammes du Christ et de la Vierge, de quatre têtes de factures expressives et de fleurs de lys.

Classé aux Monuments historiques en 1904.

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Dans la deuxième chapelle de droite un tableau (dont le cadre a une forme originale, mais l’œuvre n’a pas de grande valeur) représente le « Père éternel insufflant la vie au monde ».

Dans l’angle de gauche, en haut de la nef, sur le socle de l’ancienne chaire, statue en bois polychrome (XVe siècle) de saint Barthélémy, apôtre, patron de la paroisse. À quatre endroits dans l’église, saint Barthélémy est évoqué avec un poignard, l’arme qui a servie pour son martyr.

À l’entrée du chœur, sur le pilier de droite, une statuette (difficilement datable) en bois représentant la Vierge et l’Enfant.

Dans la deuxième chapelle de droite (en ressortant) Descente de la croix, tableau de l’école flamande, fin XVIe ou XVIIe.

Au fond de l’église, en haut de droite à gauche, 3 tableaux : Saint Barthélémy, l’Annonciation, Le Martyre de saint André.

Cast Lévis 5

Dans le chœur

Cast Lévis 6 Cast Lévis

Pierres tombales de la famille de Castelnau (XVIIe siècle) : sur une le texte porte la date de 1694, sur l’autre : un blason avec la date 1602)

La baldaquin du maître-autel porte la marque du XVIIe siècle.

3 soleils stylisés, (qui permettent d’évoquer la Sainte Trinité, mais est-ce intentionnel ?) se succèdent depuis le tabernacle jusqu’au sommet.

Au-dessus du tabernacle de 1612, une peinture de la Crucifixion, plus récente puisque datée de 1884, signée Passeboc. Elle comporte une bizarrerie locale (il y en a d’ailleurs plusieurs dans cette église : saint Barthélémy est présent au pied de la croix !! Sans doute parce qu’il a bien racheté « sa fuite » du vendredi saint par sa vie et son témoignage d’apôtre…

Retable du maître autel en bois sculpté, peint et doré.
Un compartiment délimité par deux colonnes dont les cannelures sont peintes, et à chapiteaux corinthiens.
Au centre, toile représentant la Crucifixion avec la Vierge, saint Jean et saint Barthélémy.
Couronnement : entablement et deux volutes en appui l’une contre l’autre ; à l’intérieur la colombe entourée de rayons, nuées et angelots.
Fin XVIIIe ou XIXe siècle ? – Toile signée et datée L. Passebosc, 1884 [1]

De part et d’autre de l’autel, deux reliquaires de la fin du XVIIIe siècle.

Du côté gauche du chœur, contre le mur, un tabernacle en bois doré (XVIIe siècle) provenant de la chapelle du Carla. Il a été endommagé : de nombreuses statuettes, la porte ouvragée du tabernacle et quelques motifs ont été volés, quand il se trouvait encore au Carla. Seules des colonnes torses ont pu être remplacées.

Cast Lévis 8

En haut des murs de la nef, les peintures murales représentant les douze apôtres, sont de 1784. Elles ont été retouchées en 1876 (la date de cette restauration est inscrite au-dessus de la porte de l’église.

Secteur Sainte-Madeleine et les Saints-Apôtres

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[1] À la découverte des retables tarnais – Sylvie Soulovatoff – Archives et patrimoines 1992