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Brassac : église Saint-Georges

 Voir aussi : Brassac : un lifting à 97 ans !

 

Franchi la façade granitique, sobre, renforcée par des piliers en granit, l’église Saint-Georges de Brassac, s’ouvre en un vaste vaisseau de blancheur et de douce lumière. Elle tranche sur tous les autres édifices du culte catholique de la région.

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Après plusieurs églises successives, l’église actuelle de Brassac est consacrée en 1923 grâce à la volonté d’un prêtre-bâtisseur. Entouré et soutenu par les habitants de tout un village, l’abbé Henri Blanc qui repose à la chapelle du Souvenir, peut contempler l’œuvre où le secteur pastoral de Brassac se réunit toujours. Un peuple de besogneux : ouvriers, artisans, paysans, commerçants qui ont donné leurs oboles ou une journée de leur travail. Tous contribuèrent à élever l’édifice du Peuple de Dieu.

L’exposition permanente au 25 allée du Château présente l’historique mouvementé des églises de Brassac.

En 1966 des travaux de restauration furent entrepris sous le ministère de l’abbé Marcel Molinier : renforcement des fondations et ré-aménagement du chœur. L’Abbé René Béziat apporta l’éclairage actuel et un nouveau blanchiment intérieur.

Dans cet édifice spacieux, clair et dépouillé, se déroulent les principales étapes de la vie des baptisés : baptême, première communion, confirmation, mariage, funérailles, messes dominicales et assemblées festives du Peuple de Dieu. L’église est un signe du rassemblement et de la vie de la communauté catholique locale de notre montagne qui accueille et accompagne ses fidèles.

De 1971 à 1974, la paroisse de Brassac eut pour curé, l’abbé Bernard Panafieu qui fut nommé évêque d’Annecy, puis d’Aix en Provence et enfin de Marseille. Le Pape Jean-Paul II le fit cardinal en 2003.

Dans cette église du début du XXe siècle, on remarque à la gauche du chœur, la chapelle du Saint Sacrement avec son autel en marbre rouge surmonté du tabernacle de l’ancien Maître-Autel. Les fonds baptismaux sont en forme de vasque ancienne où beaucoup de nos anciens furent baptisés.
L’alliance du marbre et de la pierre de Dourgne autour de l’imposant autel en granit, symbolise que nous sommes les pierres vivantes d’une Église en marche, d’un Peuple qui avance vers une vie autre et porte l’espérance en la résurrection.
Outre les prêtres qui ont eu la charge de la paroisse, n’oublions pas celles et ceux qui dans l’ombre ont contribué et contribuent encore à l’embellissement, l’entretien et au fonctionnement de l’église de Brassac.

Sur la route de Castres à Lacaune, cet écrin de beauté et de simplicité architectural mérite que l’on s’y arrête pour un temps d’émerveillement et de recueillement.

Jean-Louis Bru

     Brassac