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Albi : chapelle Saint-Martin

Une maladrerie, dite de Saint-Martin, était située à l’est de la ville, à l’angle formé par la rue Marcel-Ricard et celle de Jarlard, près de la place du Maquis (dénommé anciennement rond-point Saint-Martin).

Chapelle Saint-Martin

Origine du centre paroissial Saint-Martin

Les projet est né en 1963 en raison de l’urbanisation des quartiers d’Albi-Est. Une maison, avec ses aménagements ruraux et des terrains sont acquis par l’Association diocésaine. Un prêtre vient s’y installer en octobre 1964.
Les locaux sont sommairement aménagés permettant rencontres de catéchisme, de prière et même d’accueil social assuré par une religieuse de la communauté des sœurs de Saint-Vincent de Paul.

S’intéressant au projet, plusieurs personnes, très diverses par leurs origines et leurs professions, constituent très vite un Comité.

Dès janvier 1965 un projet de construction est présenté qui ne sera pas retenu : trop coûteux et surtout trop prétentieux dans la simplicité des constructions avoisinantes.

Le 23 juillet, 1965 le Comité et le Conseil paroissial accueillent Mgr Dupuy, notre archevêque, et Paul Rouanet, chancelier diocésain, l’architecte départemental et des représentants de la municipalité d’Albi.
Familiers et voisins se joignent au groupe… M. Avizou, qui sera l’architecte, présente le projet de construction qui sera adopté à partir des plans et d’une maquette due aux doigts habiles de Louis Trouillet.

Une possibilité d’accueil devient nécessaire : en 1965 nous avons seulement 3 pièces pour recevoir 29 garçons et 25 filles en CM1 et 22 garçons et 17 filles en CM2.

Après diverses études et travaux préparatoires, le permis de construire, déposé le 24 juillet 1967 était accordé le 7 novembre.

Dès le 11 février 1968 les travaux commencent. Les vaillantes équipes de maçons de l’entreprise Moralès bâtissent autour de la charpente métallique assemblée par la maison Limouzy. Tandis que les ouvriers de M. Pardo installent le chauffage et le sanitaire, les câbles électriques et de sonorisation sont déroulés par ceux de Pierre Rigaud.

On connaît la sensibilité et le goût de celui-ci pour savoir donner à la chapelle par un éclairage judicieux une luminosité agréable. Pendant ce temps le Maître Raymond Clerq-Roques taillait ses vitraux sur le thème de l’eau et du feu, inspirés par les sacrements. Avec M. Mazières, artisan du lambris du plafond, ils chercheront les jeux de la lumière matinale ou vespérale sur le vernis du lambris. Fin novembre, tous deux auront mis leur œuvre en place pour faire que la pauvreté des lieux ne soit pas disette.

Au début novembre, l’entreprise Alibert, avec des talents d’équilibristes, avait déposé le bel autel taillé et poli par les soins du granitier Michel Albert (alors maire de Lacrouzette). Le 23 février 1969, Mgr Claude Dupuy le consacrait au milieu d’une assemblée fort heureuse. Dans cet autel dédié à saint Amarand, au nom de tous ceux qui avaient pris part à l’ouvrage, Roger Bardy scellait, avec fierté et émotion, des reliques de ce martyr albigeois.
À une population à peinte installée dans ces quartiers était offert un lieu de vie, l’un des signes de la présence du Christ ressuscité. C’était le fruit des dons des fidèles, du travail persévérant et désintéressé d’adultes et de jeunes, mais aussi des encouragements à faire entendre à tous la Parole de l’Apocalypse : « aujourd’hui mon Fils, je viendrai dans ta maison ! »

Albi St-Martin