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Notre-Dame du Rosaire

Depuis des siècles, les chrétiens de Dourgne ont l’habitude de vénérer en plein campagne plusieurs saints dont les oratoires ont gardé leur célébrité jusqu’à nos jours. Quatre d’entre eux sont même relié par un sentier balisé de « grande randonnée » :

- celui de Saint-Stapin, dans un vallon près du village ;

- celui de Saint-Ferréol sur le plateau qui a été rebâti après la Deuxième guerre mondiale par les moines d’En Calcat ;

- celui de Saint-Chipoli au-dessus de grandes carrières visibles en pleine montagne, il en reste des fondations importantes et des fouilles on révélé tout autour la présence de tombes anciennes ;

- celui de Saint-Macaire à la Fount de Mouniès.

En 1944, le chanoine Henri Roques, curé de la paroisse, à la suite d’événements graves survenus en fin de guerre, fait le vœu d’élever un oratoire à Notre-Dame du Rosaire.

En 1945, tous les prisonniers du pays sans exception reviennent de captivité. Il veut chanter sa reconnaissance à Marie. C’est sur le lieu où est vénéré saint Macaire qu’il jette son dévolu : il n’existe pratiquement plus rien de l’ancien sanctuaire. Le lieu est charmant avec sa source si pure, qui plus est, il se trouve tout près de la belle carrière dont les pierres ont servi à construire l’abbaye d’En Calcat.

Et c’est ainsi qu’est érigée, en imitation du roman, une chapelle qui va abriter une statue taillée dans la pierre, sur le modèle de la statue de Notre-Dame de Fatima. Le sanctuaire est béni par Mgr Moussaron, archevêque d’Albi le 17 octobre 1954, et devient aussitôt un lieu de pèlerinage, supplantant le souvenir de saint Macaire.

Depuis lors, une cloche bénie le 6 mai 1984 par le Père-abbé d’En Calcat, Thierry Poitevin, dans l’église de Dourgne a été placée dans le campanile, le dimanche suivant, le 13 mai. Des bancs de fer ont été fixés devant l’oratoire… Le chemin est toujours fréquenté.

La statue
C’est Notre-Dame du Rosaire qui est invoquée dans ce sanctuaire, le chanoine Roques était formel sur ce point.
Et pourtant c’est la statue de Notre-Dame de Fatima, qui se trouve ici dans la petite chapelle.

La statue est taillée dans le calcaire, sculptée par le carrier voisin, M. Espérou. Malheureusement très friable, exposée dans un endroit humide, elle se dégrade rapidement.

Marie est représentée seule, sans son enfant. Un long voile l’enveloppe entièrement jusqu’au bas de la robe : celle-ci ne laisse apercevoir que l’extrémité des deux pieds nus.

Marie se présente les mains jointes, la tête légèrement inclinée vers sa gauche et penchée vers les fidèles, elle est placée sur un nuage et sur un chêne vert. Autour de son cou pend un collier auquel est accroché un petit globe représentant la terre, sur la robe est également fixée une étoile.

Informations tirées de Pèlerinages à Notre-Dame en Pays Tarnais du père Gilbert Assémat RDT Collection Rives du Temps – 1988

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