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Notre-Dame de La Garde

Pour atteindre le sanctuaire de Notre-Dame de la Garde, il faut d’abord rejoindre le village de Saint-Jean-de-Janes. En prenant là une des routes qui conduit à Montfranc, on aperçoit bientôt le petit paquet de maisons qui entoure le clocher trapu.

La « garda », au Moyen Age, désigne une tour de garde ou de guet. Au cours des diverses guerres, la campagne s’est hérissée de petits forts ou de postes. Le patron de ces petites forteresses est plutôt saint Michel.

Mais la chapelle construite à l’intérieur est assez souvent dédiée à Notre-Dame. Elle est alors désignée sous le nom de Notre-Dame de la Garde. Quand la localité perd son caractère de fort, que l’on démolit les murs ou même qu’elle disparaît, l’église demeure seule, souvent isolée.

ND de la Garde

Trois statues ornent la chapelle de Notre-Dame de la Garde.

ND de la Garde 2

La plus vénérée et la plus grande (près de 1,5 m de haut) est placée près du chevet du chœur, contre le mur, entre deux fenêtres et sous un oculus

. Marie très droite regarde l’assistance, le Christ assis sur sa main gauche, de trois quarts est penché en avant. Il tient la main droite levé, largement ouverte comme pour bénir l’assistance.

Les deux ont leur tête ornée de couronnes et pourtant dans leur majesté ils jouent : Marie touche le bas du pied droit de Jésus, comme si elle le chatouillait.

Si l’enfant est a demi nu, un simple voile posé sur son épaule droite, Marie porte des vêtements au drapé très mouvementé.

La deuxième statue est mutilée : Marie et l’enfant n’ont plus de bras droit, aussi n’est-elle plus exposée. D’une hauteur de 50 cm, elle mérite un intérêt particulier pour sa beauté : elle est d’une grâce exceptionnelle, la tête penchée vers les fidèles elle semble toute accueil. Le voile très court, ramassé à l’arrière de la tête laisse voir les cheveux que sépare une raie médiane.

Décolletée, Marie porte une robe qui tient à deux agraphes latérales, l’une sur chaque épaule, et qui retombe sur sa poitrine, cette robe régulièrement plissée est serrée par une ceinture. Sa main gauche couverte des replis ondulés de son manteau soutient l’enfant. Celui-ci ne porte pas le globe selon la coutume, mais il l’appui sous son bras gauche contre la hanche. Tout à fait à l’aise, les pieds croisés il regarde avec un air de satisfaction.

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La troisième statue, petite, est celle que l’on présente à la vénération des fidèles, qui viennent la baiser les jours de pèlerinage.

Tout exprime le recueillement de Marie : l’attitude générale d’abord, pas de grands mouvement ici, le corps repose sur les deux jambes, les deux mains sont rapprochées tenant l’enfant.

Le drapé des habits est très sobre, la robe est serrée de telle manière que les plis réguliers descendent à la verticale.

Les yeux baissés Marie semble en communion avec son fils qui ne regarde pas vers nous mais se tient contre elle.

Informations tirées de Pèlerinages à Notre-Dame en Pays Tarnais du père Gilbert Assémat RDT Collection Rives du Temps – 1988

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