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Des icônes ukrainiennes, témoignage de prière, message de solidarité !

  • Des Ukrainiens réfugiés sont arrivés dans la commune du Séquestre…
    Plusieurs habitants s’activent : accueil, partage… Leur témoignage est émouvant. 

Parmi ces arrivants, la fille de deux peintres d’icônes bien connus, Oleksandr Klymenko et Sofia Atlantova ; elle a fui la région de Kiev avec sa famille. 

Peu à peu, une idée germe dans la commune : pourquoi ne pas faire connaître aux Tarnais quelques-unes de ces icônes orthodoxes ukrainiennes qui sont exposées tour à tour dans d’autres villes françaises ? 

Et c’est ainsi que la petite église de Fonlabour nichée près de l’entrée du grand lycée technologique et professionnel, a accueilli du 3 au 8 juin une exposition de ces œuvres !

 

 

Occasion pour certains des visiteurs de découvrir également les fresques lumineuses dont Nicolas Greschny a orné l’église il y a 50 ans.
Une similitude étonnante dans le dessin relie ces fresques et les icônes ukrainiennes disposées au-dessous en demi-cercle autour de l’autel. 

Oleksandr Klymenko et Sofia Atlantova peignent leurs icônes sur des fragments de caisse de munitions, recouverts parfois d’un tissu militaire.

 

Le Sauveur, Kiev 2015

 

Elles sont proposées à la vente au profit du premier hôpital mobile volontaire de Pirogov

Le métropolite de l’Église orthodoxe autocéphale d’Ukraine en a offert une au pape François. 

Comme l’indiquaient les commissaires d’une exposition d’icônes contemporaines (parmi lesquelles quelques-unes du couple ukrainien) au Collège des Bernardins en 2020,

« les œuvres exposées témoignent non seulement de la capacité des iconographes de discerner la présence de l’éternel dans le temporel mais aussi de la participation des artistes aux grands enjeux du temps présent. » 

  • Au même moment, le 5 juin fête de la Pentecôte, le Pape François s’est exprimé à nouveau sur la guerre qui ravage l’Ukraine. 

Il commentait en effet :

« À la Pentecôte, le rêve de Dieu pour l’humanité est devenu réalité ; cinquante jours après Pâques, des peuples parlant des langues différentes se sont rencontrés et se sont compris. » Mais il a ajouté aussitôt : « Aujourd’hui, cent jours après le début de l’agression armée contre l’Ukraine, le cauchemar de la guerre, qui est la négation du rêve de Dieu, s’est à nouveau abattu sur l’humanité : des peuples s’affrontent, des peuples s’entretuent, des gens sont chassés de chez eux au lieu d’être rapprochés ».  

Et il a renouvelé son appel aux dirigeants internationaux :

« S’il vous plaît, ne conduisez pas l’humanité à la ruine ! Laissez de vraies négociations avoir lieu, de vraies négociations pour un cessez-le-feu et pour une solution durable. Faites entendre le cri désespéré de la population qui souffre, faites respecter la vie humaine et arrêtez la destruction horrible des villes et des villages dans l’est de l’Ukraine. 

 Continuons à prier et à lutter pour la paix, sans nous lasser ».

 

[Copyright photos : Mue81]