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Des Gaillacois font mémoire et prient pour la Paix

Ce dimanche 8 mai 2022, les Gaillacois réunis en l’église Saint-Jean sont venus honorer le vœu adressé par 124 familles à Saint François-Xavier lors de la 1ère guerre mondiale.

 

 

« En fêtant saint François-Xavier, indiquait le P. Pierre-André, nous nous souvenons de cet homme qui a voulu faire connaître jusqu’au bout du monde la communion d’Amour qu’il y a en Dieu

-Jésus en parle en disant : « Le Père et moi, nous sommes UN. »

– Nous nous souvenons que nos anciens se sont appuyés sur cet amour de Dieu.

Par saint François-Xavier, ils ont demandé cette aide de Dieu le Père pour eux. Et aujourd’hui nous continuons, sûrs que nous sommes dans la main de ce Père et que cette main nous conduit vers la paix.

Cette messe est l’occasion pour nous de comprendre que nous faisons partie de ce peuple aimé de Dieu qui marche, qui avance dans et vers cet amour.

Chacun à son rythme mais chacun avançant * !

Que cette messe nous aide à regarder au delà de l’horizon, plus loin que ce que nos yeux nous donnent de voir — y compris nos yeux médiatiques… Comme nos anciens, pris dans les moments difficiles, puissions-nous voir Dieu qui est toujours à l’œuvre pour la paix. »

 

 

Et la prière communautaire s’est élargie à d’autres conflits passés et présents :

« Seigneur, pose ton regard sur les victimes des guerres et des problèmes économiques.

En ce jour de commémoration de l’armistice, nous te demandons de bénir le fruit de notre travail et les efforts pour la Paix.

Seigneur, en ce temps troublé, aide-nous à nous soutenir mutuellement et à accompagner véritablement les familles d’Ukraine venues se réfugier ici. »

 

Pâques 2022, place St-Pierre

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* Merci au P. Louis Gau de nous avoir présenté dans le feuillet de la Paroisse Ste-Germaine, la découverte bouleversante d’un soldat inconnu mort pendant la seconde guerre mondiale, exprimée dans une prière trouvée dans sa poche :

« M’entends-tu mon Dieu ?
Jamais de ma vie je ne t’ai parlé, mais aujourd’hui je veux te saluer.

Tu sais que depuis ma plus tendre enfance on m’a dit que tu n’existais pas, et moi, j’ai été si bête que je l’ai cru.

Jamais je n’avais eu conscience de la beauté de ta création.

 

 Aujourd’hui, soudain, en voyant les profondeurs de l’immensité, ce ciel étoilé au-dessus de moi, mes yeux se sont ouverts.

Émerveillé, j’ai compris sa lumière.

 

Comment ai-je pu être si cruellement trompé ?
Je ne sais pas Seigneur, si tu me tends la main, mais je te confie ce miracle et tu comprendras : au fond de ce terrible enfer, la lumière a jailli en moi et je t’ai vu.

Je ne te dirai rien de plus, seulement la joie de te connaître.

A minuit, nous devons passer à l’attaque, mais je n’ai pas peur, tu nous regardes.

 

Écoute ! C’est le signal ; que faire ? J’étais si bien avec toi.
Je veux te dire encore ceci : tu sais que le combat sera mauvais.

Peut-être que cette nuit je frapperai chez toi.

Bien que je n’aie jamais été ton ami, me permettras-tu d’entrer quand j’arriverai ?

 

Mais je ne pleure pas, tu vois ce qui m’arrive, mes yeux se sont ouverts.

Pardonne-moi, mon Dieu.

Je pars et je ne reviendrai sûrement pas, mais quel miracle !

Je n’ai plus peur de la mort ! »