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Carême 2022 à Madagascar : solidarité avec les sinistrés des cyclones

Madagascar en ce début d’année a été durement frappée par de violentes tempêtes tropicales et des cyclones dévastateurs qui ont causé des morts et des dégâts considérables, aggravant la situation déjà très précaire d’une partie de la population. 

 

 

•             Le P. Joseph Didona, responsable du Comité de Jumelage, écrivait de Tamatave le 22 février :

« Madagascar a été frappé très fort par 3 cyclones : Ana et Dumako par le nord de notre Île, qui ont suivi presque la même route et ont fait beaucoup d’inondations à Tamatave et à Tana.

Le troisième, c’était Batsirai qui a touché fortement le Centre Est et le Sud du pays, ravageant à 90% la ville de Mananjary et les villages avoisinants. 

Nous sommes en train d’attendre Emnati qui touchera notre sol vers Mananjary encore ce soir, et selon la météo, il va suivre le même itinéraire que Batsirai.

Mais du côté de Tamatave, nous sommes indemnes, Dieu merci ! Mais prions pour ces malheureux qui ont tout perdu sauf leur foi. 

Dans tout Madagascar, la coupure d’électricité est tout le temps.
Nous étions privés d’internet pendant 2 semaines continues, puis il s’était rétabli un moment puis de nouveau coupé, et quand il revient c’est très faible …
» 

Le 2 mars, il poursuit :

« Notre pays a été secoué pendant ces 4 cyclones en un mois.

Des décès, des pertes de biens, des inondations, des coupures d’électricité, d’internet …

Ce sont des choses qui nous arrivent à chaque saison cyclonique mais jamais on ne s’y habitue. » 

•             Le P. Pierino Limonta, missionnaire montfortain italien, est curé de la Paroisse Sacré-Cœur dans le centre de Tamatave.
Interviewé par Radio Vatican ce 2 mars, il indique la priorité proposée par la conférence épiscopale pour le partage vécu durant ce Carême :
apporter de l’aide tout particulièrement aux populations sinistrées par les cyclones. 

« Comme tout le monde, nous entrons dans le carême par la célébration de l’imposition des cendres ; donc c’est un signe pénitentiel qui nous introduit dans ce temps de préparation à la fête de Pâques. 

 

Villefranche en 2016:  de Fénérive-Est, P. Raphaël (en visite) et P. François (venu pour études) et de Tamatave, P. Eliser (venu en Fidei Donum)

 

Tout dernièrement, on a eu des cyclones qui sont passés et qui ont fait des ravages.

Nous vivons ce temps de carême -c’est ce que la conférence épiscopale de Madagascar nous a demandé- en solidarité : on essaie, au niveau de toutes les paroisses des diocèses de Madagascar, de faire des signes de solidarité par la Caritas locale et de mettre ensemble tous ces gestes pour venir en aide aux populations sinistrées…

En ce mercredi des Cendres, il y a ce signe de solidarité d’un côté avec les sinistrés et en même temps, comme dans le monde entier, le jeûne et la prière pour l’Ukraine, cette guerre et la souffrance de tout le monde. »

Radio Vatican :
Aux journées des jeunes vous avez parlé des solidarités que la conférence épiscopale vous a demandées. Alors dans le diocèse de Tamatave en particulier, quelles sont les initiatives de manière concrète auxquelles vous avez pensé, peut-être à travers Caritas ? 

« Chaque paroisse s’organise et ramasse des produits de première nécessité qui ont une certaine durée -du riz, des cahiers pour les enfants, des habits pour aider les pauvres…- et en même temps il y a aussi une quête pour une participation avec de l’argent. 

 

 

Les gens vivent quand même déjà des difficultés économiques à Madagascar, rien n’est facile avec le covid, la situation économique, etc.

Mais ils sont quand même solidaires, ils ont le cœur ouvert aux souffrances de leur frères qui vivent cela dans des régions limitrophes et au fond-même du diocèse !  

Radio Vatican : Le message du pape François pour le carême nous appelle à ne pas nous lasser de faire le bien, à saisir les occasions qui se présentent pour travailler au bien de tous. Comment ce message sera vécu à Madagascar et spécialement à Tamatave ? 

« Merci d’en parler !
J’ai devant les yeux ce message en français et en malgache.

Puisqu’ici on a un petit appareil pour le dupliquer, je le diffuse par des exemplaires en quantité, quelques milliers, surtout en malgache et aussi en français pour les communautés francophones qui sont essentiellement dans la paroisse de la cathédrale.

On le diffuse beaucoup et comme, cette année, on a eu rapidement une traduction malgache, on a déjà la possibilité de le distribuer et de le faire connaître. 

C’est un message vraiment de positivité : ne pas se décourager, essayer de s’aimer, de faire du bien le plus possible pour aider les situations particulières que nous vivons.

Donc ce message est distribué dans la ville de Tamatave et dans le diocèse. »

Radio Vatican : Un dernier mot, mon père ? 

« Vous voyez, les situations à Madagascar sont des situations très difficiles : les catastrophes, les cyclones, tout cela augmente les difficultés mais les gens arrivent à faire face à tous ces problèmes car cela ne les empêche pas de vivre des rencontres, de se retrouver !

C’est ça l’aspect très positif de cette communauté de Madagascar : la joie de se retrouver, de créer des regroupements et nous voyons que pour l’eucharistie, même l’eucharistie de l’imposition des cendres, l’église est pleine, comme le dimanche !

 

 

 Voyez, une célébration le matin, une célébration le soir : vraiment les gens aiment se retrouver, cela leur donne un peu de joie de se rencontrer et de savoir que le Seigneur n’est pas loin d’eux.

Et le Seigneur donne toujours la force et l’espérance, même au milieu des difficultés, pour continuer le chemin. 

Moi qui suis là depuis longtemps, je vis un peu cette expérience de positivité qui me donne du courage pour continuer l’annonce de l’évangile!

Je suis heureux d’être à Madagascar, je rends grâce au Seigneur pour le don qui m’est fait de vivre cette mission. »  

                       [Transcription par le Service Mission Universelle 81] 

  • Dans notre diocèse jumelé avec celui de Tamatave, la communion de prière et de partage se poursuit en ce carême, particulièrement :

 

dans la Paroisse St-Michel :
les vendredis lors de la messe à 19h dans l’une des églises du Gaillacois, suivie d’un bol de soupe propice à l’échange,

A Montans, vendredi 4 mars 

dans la Paroisse St-François & Ste-Claire :
lors de rencontres-témoignages sur la Grande Île à Valence, Carmaux puis Mirandol

à Mazamet :
par un concert pour Madagascar dimanche 20 mars à 15h à l’église Saint-Sauveur. 

                         [Plus de renseignements sur les feuillets paroissiaux : https://albi.catholique.fr/notre-diocese/paroisses