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A Taïwan, confinement en ce temps de Pentecôte

Les souhaits de belle fête de Pentecôte sont arrivés de Taïwan la veille de cette grande fête !

 

Fleur sur un trottoir

C’est le P. Jacques, castrais, qui nous écrit de Kaoshiung, grand port situé au sud de l’île, réputé pour ses parcs et ses nombreux gratte-ciel :

« Heureux de savoir que cette Pentecôte en France sera fêtée plus librement que pendant les mois de confinement qui ont précédé.

P. Jacques en réunion par visio avec un groupe de Vie chrétienne

Ici à Taiwan, champion jusqu’ici de la prévention contre la covid-19, nous la fêterons barricadés comme l’étaient les apôtres « par crainte des juifs » ! 

Tous les offices religieux sont suspendus et nous sommes réduits aux messes non pas télévisées mais « internetisées »!

Après la fête des mères le 9 mai, nous avons eu un accroissement très marqué de cas « locaux » (causés par les déplacements pour l’occasion).
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Jusqu’alors les infections étaient le fait de voyageurs arrivant de l’étranger, main d’œuvre étrangère ou Taiwanais rentrant au pays (étudiants ou professionnels)
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Les rassemblements à l’intérieur sont limités à 5 personnes (on ne compte pas les habitants de la maison) et à 10 à l’extérieur. Masque obligatoire à l’extérieur et en voiture dès qu’il y a deux personnes dans le véhicule.
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Les restaurants sont fermés, et aussi les cinémas, théâtres, salles de concert, bars de toute sorte, et tous les commerces de la nuit.
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Ces mesures sont fixées jusqu’au 28 mai [et prolongées depuis jusqu’au 14 juin !]
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Chaque fois que nous entrons dans un magasin nous devons laisser trace : on fait ça en écrivant son nom et son numéro de téléphone ou bien avec son portable pour éviter de toucher un stylo bille déjà tripoté par beaucoup de mains !
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Il nous est conseillé d’éviter de sortir. 
Les vaccins ont été distribués aux personnels hospitaliers en priorité.
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C’est quand même la joie.
.Viens, Esprit Saint !  »
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Notre prière rejoint donc le peuple taïwanais et, tandis que s’ouvre une année ignatienne à l’occasion du 500ème anniversaire de la blessure que saint Ignace de Loyola reçut à la bataille de Pampelune et qui l’amena à se convertir, nous souhaitons au P. Jacques et à tous ses confrères jésuites et amis de la spiritualité ignacienne, un beau cheminement, « renouvelés » par le Christ lui-même.
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