Sur la route des JMJ de Panama, le Costa-Rica !
Vincent C. raconte :
« En janvier 2019, grâce aux JMJ de Panama, j’ai découvert aussi le Costa-Rica !
Ce petit pays d’Amérique centrale est encadré par la mer des Caraïbes à l’est, l’océan Pacifique à l’ouest et au sud ; il est bordé par le Nicaragua au nord et le Panama au sud-est. »
Vincent, parti pour les JMJ avec les jeunes de la Communauté de l’Emmanuel, y a vécu plusieurs jours pour un forum international d’évangélisation.
Il a donc débarqué dans la capitale, San José, qui se trouve à 1200 m d’altitude.
La saison sèche y était donc très supportable avec 25°C environ.
Le dépaysement s’est surtout défini pour lui par l’omniprésence d’images religieuses, par exemple dans les bandeaux publicitaires à l’intérieur des bus, ou dès le premier repas dans un « soda » (petit restaurant local) où trônait un tableau de la Cène !
Les statues de saints, de Marie principalement, se trouvent dans de très nombreux endroits, ce qui étonne grandement un Français.
Le forum d’évangélisation s’est déroulé à San Rafael Abajo, une paroisse pauvre de San José.
Les paroissiens ont accueilli avec beaucoup d’attention et de joie les jeunes de la Communauté de l’Emmanuel venus de divers pays des Amériques et d’Europe.
« J’ai été très touché par l’accueil de ces paroissiens qui, malgré leurs faibles moyens, nous ont reçus du meilleur qu’ils pouvaient ; le prêtre officiant seul sur un secteur urbain grand comme la partie rive droite d’Albi, les laïcs sont très actifs.
Nous étions environ 220 jeunes, très majoritairement des jeunes professionnels, engagés ou non dans la Communauté. Pendant 4 jours, dans le gymnase d’un collège, nous avons vécu un forum international aux accents centro-américains (louange, adoration, messe en espagnol, enseignement…)
Nous avons bien échangé entre francophones, et aussi en espagnol avec des jeunes sud-américains. Les problématiques sont différentes : leur foi est très expressive (il suffit de voir les messes) mais les jeunes, me semble-t-il, ont besoin d’intérioriser et d’enraciner davantage leur foi. »
Au cœur du forum, le moment fort fut la mission d’évangélisation dans le quartier pauvre de San Rafael Abajo et tous l’ont vécue à fond.
Les laïcs sont actifs comme catholiques ; par exemple, celui qui hébergeait Vincent, outre son travail d’artisan, est en service de lecteur et assure de la catéchèse.
Vincent, au Costa-Rica comme plus tard au Panama, a « élargi son cœur » par les multiples rencontres et partages.
Son regard aussi s’est enrichi !
Parmi les réalités sociales qui l’ont marqué au Costa Rica, il note l’habitat qui est assez précaire : les toits sont majoritairement en tôle, tous ont l’eau et l’électricité mais peu ont accès à l’eau chaude. Le centre de la capitale est le seul lieu où il a vu des immeubles à étage.
L’impression générale : beaucoup d’habitations mais inachevées la plupart du temps (au niveau carrelage, peinture…). Vincent évoque le très petit nombre de grandes routes : on roule surtout sur des chemins mal entretenus où le quatre-quatre est nécessaire et la vitesse ne peut pas dépasser 30 km/heure.
Et pourtant le Costa Rica a un assez bon niveau de vie (tout comme le Panama) si l’on compare avec les pays voisins, tels le Nicaragua et le Honduras.
Et à la suite des JMJ, revenu à San José avec beaucoup qui reprenaient le vol du retour, il a eu « la chance de pouvoir rester encore quelques jours dans ce beau pays pour profiter de la beauté des paysages et de la richesse de la faune et de la flore ».
