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Gabon : Maguelone découvre la ville d’Oyem

« Déjà 2 mois à Libreville !

Les découvertes se poursuivent, tant sur la mission que sur le beau pays du Gabon !

J’ai eu l’occasion de rencontrer un bon nombre de sœurs de la Province lors du Chapitre provincial qui s’est réuni à Libreville fin octobre-début novembre. Cela a été l’occasion pour moi de mettre un certain nombre de visages sur des noms et des correspondances mails.

Concernant plus précisément ma mission de volontariat, j’ai eu l’occasion de me déplacer dans le nord du pays, jusqu’à Oyem, afin de rencontrer la communauté de 4 sœurs qui vit là-bas.

 

La communauté d’Oyem est en charge d’un internat pour jeunes filles, d’une école maternelle et primaire, d’un centre de formation professionnel et d’un centre de jeunes. Si je m’y suis rendue, c’est parce que la communauté ne reçoit pas l’eau en journée. Les membres de la communauté ainsi que les jeunes filles de l’internat sont donc obligées d’ouvrir les robinets la nuit afin de remplir les cuves d’eau pour la journée.

Cela pose des problèmes d’hygiène, tant pour les élèves de l’école que pour les jeunes filles de l’internat et les sœurs de la communauté.

Nous avons donc pour projet de creuser un forage, afin de pouvoir délivrer de l’eau à l’ensemble des œuvres de la communauté. Je suis donc montée à Oyem avec la personne qui réalisera le forage ainsi qu’avec l’économe provinciale, afin de vérifier la faisabilité du forage ainsi que les détails de sa réalisation.

Oyem est la 4ème ville du pays, mais pour beaucoup elle est considérée comme un grand village. Il y fait beaucoup plus frais la nuit qu’à Libreville, ce qui n’est pas désagréable !

 

Le chemin pour y aller est magnifique, on traverse la jungle et c’est superbe !

J’ai ainsi pu constater que le Gabon est bien recouvert en grande majorité de forêt (85%, il me semble) et c’est vraiment un beau pays !

Je devrais bientôt partir à Port-Gentil, 3ème et dernière ville du Gabon qui accueille une autre communauté.

Une nouvelle ville, une nouvelle communauté, de nouvelles réalités… Hâte de découvrir cela !

Mais ma vie au Gabon ne se résume pas au travail, et heureusement !

Image d’internet ressemblant assez à ce que j’ai pu manger, hormis que l’oignon était proposé à côté et non pas directement éparpillé sur le poisson !

 

Je commence petit à petit à maîtriser les taxis, seul moyen de locomotion quand on n’a pas de voiture, et j’ai eu l’occasion de découvrir quelques endroits où manger du bon poisson frit et des alocos (banane plantain frit), encore et toujours… je ne m’en lasse pas ! »