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Journée mondiale des migrants : célébrations à Albi et Saïx

  • Dimanche 29 septembre 2019, sur le doyenné « Castrais-Mazamétain –Lauragais », la 105ème Journée mondiale du migrant et du réfugié a été célébrée à Saïx.

« Notre assemblée paroissiale, raconte Jocelyne Mégret, était confortée par des personnes de notre doyenné et par plusieurs communautés.

À la prière universelle ont participé dans leurs langues des Hmongs, des personnes de Côte d’Ivoire, du Vietnam, du Portugal et de Wallis et Futuna.

Les sœurs de Notre Dame de la Paix et de la communauté du Couvent bleu ont aussi participé à cette messe comme les familles d’Irakiens chrétiens de Castres.

Les paroissiens s’étaient mobilisés pour organiser l’apéritif dînatoire sur la place à la sortie de la messe. »

 

 

  • Quelques images de la messe préparée par la pastorale de migrants de l’Albigeois et célébrée par le P. Rufin, ivoirien, en l’église Notre-Dame du Breuil

 

En famille universelle

Assemblée recueillie …
… de toutes générations
  • Le Pape François, présidant cette messe place Saint-Pierre, a appelé à l’exercice de la charité et à réfléchir aux injustices engendrant l’exclusion. Il a dénoncé les cœurs anesthésiés face à la misère d’innocents.

Voici ce qui est rapporté par Vatican news le 29/9/2019 :

La charité pour les périphéries existentielles

Dans son homélie, s’appuyant sur les Écritures saintes, en particulier le livre de l’Exode, le Pape François a souligné l’importance d’accorder une attention particulière aux étrangers, aux orphelins et à toutes les personnes rejetées de nos jours. Le thème de cette Journée mondiale le rappelle: «Il ne s’agit pas seulement de migrants».

Une affirmation mettant en avant tous «les habitants des périphéries existentielles qui, avec les migrants et les réfugiés, sont victimes de la culture du déchet», selon les mots du Pape François, enjoignant à la charité à leur égard.

 «Le Seigneur nous demande de restaurer leur humanité, en même temps que la nôtre, sans exclure personne, sans laisser personne en dehors», a insisté le Souverain pontife.

Réfléchir aux injustices

Simultanément à cet exercice de la charité, Dieu demande aussi de réfléchir aux injustices qui engendrent l’exclusion, en particulier ces privilèges de quelques-uns qui, pour être conservés, se font au détriment de beaucoup de personnes.

À l’instar des dures paroles du prophète Amos proclamées dans la première Lecture (6, 1.4-7), le Pape rappelle: «Malheur à ceux qui profitent et vivent bien tranquilles dans Sion, qui ne se soucient pas de la ruine du peuple de Dieu qui s’étale pourtant aux yeux de tous. Ils ne s’aperçoivent pas du désastre d’Israël, car ils sont trop occupés à s’assurer une belle existence, des mets délicats et des boissons raffinées».

Insensibilité et indifférence contemporaines

Selon François, il est impressionnant de constater qu’à 28 siècles de distance ces avertissements conservent toute leur actualité. «Aujourd’hui encore une «culture du bien-être […] nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux cris des autres, […] porte à l’indifférence envers les autres, et même à la mondialisation de l’indifférence», a martelé le Pape, fidèle à son homélie prononcée sur l’ile sicilienne de Lampedusa à l’été 2013.

«La grâce de pleurer»

Ainsi, le Pape invite à demander au Seigneur «la grâce de pleurer, ces pleurs qui convertissent le cœur devant ces péchés» .Et l’évêque de Rome de lancer un appel: «Comme chrétiens, nous ne pouvons pas être indifférents face au drame des anciennes et des nouvelles pauvretés, des solitudes les plus sombres, du mépris et de la discrimination de ceux qui n’appartiennent pas à “notre” groupe. Nous ne pouvons pas demeurer insensibles, le cœur anesthésié, face à la misère de tant d’innocents. Nous ne pouvons pas ne pas pleurer. Nous ne pouvons pas ne pas réagir», a-t-il déploré, développant en conclusion le sens du commandement «Tu aimeras ton prochain comme toi-même».  

Toucher les plaies

«Aimer son prochain comme soi-même veut dire s’efforcer de construire un monde plus juste, ressentir de la compassion pour la souffrance des frères et des sœurs, s’approcher d’eux, toucher leurs plaies, partager leurs histoires; cela signifie se faire les prochains de tous les voyageurs malmenés et abandonnés sur les routes du monde, pour soulager leurs blessures et les conduire au lieu d’accueil le plus proche».