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27
septembre

Saint Vincent de Paul, patron des prêtres du diocèse

Mémoire de saint Vincent de Paul, prêtre. Rempli d’esprit sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il […]

Mémoire de saint Vincent de Paul, prêtre. Rempli d’esprit sacerdotal et entièrement donné aux pauvres à Paris, il reconnaissait sur le visage de n’importe quel malheureux la face de son Seigneur ; pour retrouver la forme de l’Église primitive, éduquer le clergé à la sainteté et soulager les pauvres, il fonda la Congrégation de la Mission et, avec l’aide de sainte Louise de Marillac, la Congrégation des Filles de la Charité. Il mourut, épuisé, à Paris en 1660.

Martyrologe romain

Vincent de Paul

Monsieur Vincent n’oubliera jamais que, quand il était petit, il gardait les porcs dans la campagne landaise. Il en rougissait à l’époque et s’il voulut devenir prêtre, ce fut surtout pour échapper à sa condition paysanne. Plus tard, non seulement il l’assumera, mais il en fera l’un des éléments de sa convivialité avec les pauvres et les humiliés. A 19 ans, c’est chose faite, il monte à Paris. Le petit pâtre devient curé de Clichy un village des environs de Paris, aumônier de la reine Margot, précepteur dans la grande famille des Gondi.

Entre temps, il rencontre Bérulle qui lui fait découvrir ce qu’est la grâce sacerdotale et les devoirs qui s’y rattachent. Il appellera cette rencontre « ma conversion ». Il renonce à ses bénéfices, couche sur la paille et ne pense plus qu’à Dieu. Dès lors son poste de précepteur des Gondi lui pèse. Il postule pour une paroisse rurale à Châtillon-les-Dombes et c’est là qu’il retrouve la grande misère spirituelle et physique des campagnes françaises. Sa vocation de champion de la charité s’affermit. Rappelé auprès des Gondi, il accepte et enrichit son expérience comme aumônier des galères dont Monsieur de Gondi est le général. Ami et confident de saint François de Sales, il trouve en lui l’homme de douceur dont Monsieur Vincent a besoin, car son tempérament est celui d’un homme de feu.

Pour les oubliés de la société (malades, galériens, réfugiés, illettrés, enfants trouvés) il fonde successivement les Confréries de Charité, la Congrégation de la Mission (Lazaristes) et avec sainte Louise de Marillac, la Compagnie des Filles de la Charité. Plus que l’importance de ses fondations, c’est son humilité, sa douceur qui frappe désormais ses contemporains. Auprès de lui chacun se sent des envies de devenir saint. Il meurt, assis près du feu, en murmurant le secret de sa vie: « Confiance ! Jésus ! ». 

 

Le culte de Monsieur Vincent s’est développé, chez nous, grâce à la présence des prêtres de la Mission ou Lazaristes, qu’il avait fondés. C’est à la fin du XVIIIe siècle qu’ils prennent en charge le Grand séminaire et ils y resteront jusqu’en 1964, avec deux interruptions, l’une durant la Révolution, l’Empire et la Restauration (l’un des directeurs d’Albi est mort sur l’échafaud) et l’autre entre 1903 et 1919, par suite des lois contre les Congrégations.

Vincent de Paul fut considéré comme le saint patron des prêtres du diocèse, formés selon sa spiritualité.

Mais cela s’enracine dans le souvenir qu’on garde de lui au sanctuaire de Notre-Dame de Grâces, près de Mezens. Alors qu’il faisait des études à Toulouse, il a ouvert une petite institution à Buzet, et selon une tradition conservée dans cette paroisse de la Haute-Garonne, il a célébré l’une de ses premières messes dans “une chapelle de la Sainte Vierge qui est de l’autre côté du Tarn, sur le haut d’une montagne et dans les bois ».

C’est en 1600 qu’il a été ordonné prêtre ; il avait 19 ans.

Le jour anniversaire de sa mort, survenue à Paris le 27 septembre 1660, nous nous unissons à la prière de l’Église universelle pour confier à son intercession notre Église locale.

Extrait Les saints de chez nous du père Robert Cabié

Le Pape François rend hommage à saint Vincent de Paul dans un message adressé aux membres de l’Association internationale des Charités, à l’occasion des 400 ans des premières Confréries de Charité, le 15 mars 2017 : Le Pape encourage une ‘culture de la miséricorde’ à la suite de saint Vincent de Paul