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05
novembre

Sainte Martiane

Vierge. 5 novembre (mémoire facultative). Une église sous le vocable de sainte Martiane apparaît à Albi dans les documents du Xe siècle.

Vierge. 5 novembre (mémoire facultative)

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Une église sous le vocable de sainte Martiane apparaît à Albi dans les documents du Xe siècle[1]. Cet édifice, démoli à la Révolution, s’élevait parallèlement à la collégiale Saint-Salvi, de l’autre côté de l’actuelle rue Mariès.
Les reliques de la sainte y étaient vénérées[2] jusqu’à ce qu’elles soient transférées à la cathédrale, vers le début du XVIIe siècle.

Si son culte est bien attesté, la vie de Martiane n’est pas connue. Le récit que nous en avons est tardif et son auteur avoue n’avoir trouvé aucun document la concernant. Selon la tradition, elle aurait vécu à l’époque mérovingienne, sans doute en des temps plus récents que Carissime et Sigolène.

Originaire d’Albi ou des environs, elle aurait été orpheline et l’évêque lui-même se serait chargé de son éducation, elle se serait consacrée à Dieu tout en demeurant au foyer de son frère.
Deux églises rurales sont dédiées à la sainte, dans le diocèse d’Albi : Sainte-Martiane, dans la commune du Garric et Tanus, dont l’église a succédé à celle de Sainte-Martiane de Laval.

La fête de sainte Martiane, d’abord célébrée le 2 novembre, a été fixée, au moins depuis le XVe siècle, au 5 du même mois, date qu’elle a retrouvée en 1966 (Le Propre de 1914 l’avait déplacée au 27 novembre).

Extrait Les saints de chez nous du père Robert Cabié

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[1] En 972, Garsinde, comtesse de Toulouse, lègue une partie de ses biens à l’église Sainte-Martiane d’Albi (cf. Revue du Tarn, 1900, p. 195-199)

[2] Une reconnaissance de ces reliques par l’évêque Louis d’Amboise, en 1492, est rapportée, en langue d’oc, dans le Cartulaire d’Albi