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Résurrection de Lazare : méditation de Carême

Échange sur le texte d’évangile du 5e dimanche de carême (Jean 11, 1-45)

« Jésus aimait Marthe et Marie ainsi que Lazare. »
Ce qui motive Jésus c’est l’amour.
Il se fait appeler Fils de l’homme car il était proche de tous les hommes.

« Il demeura deux jour encore à l’endroit où il se trouvait. »
Jésus prend son temps. Jésus attend deux jours pour partir, comme s’il attendait la mort de Lazare. Pour montrer la gloire de Dieu, il faut qu’il puisse le ramener à la vie.

« Je me réjouis de n’avoir pas été là… pour que vous croyez. »
Jésus veut renforcer la foi de ses disciples.

« Rabbi, tout récemment, on cherchait à te lapider. »
Jésus a une confiance totale en son Père et il est prêt à prendre des risques.
Thomas est prêt à suivre Jésus quoiqu’il en coûte.

« Tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Je relève la foi de Marthe et la confiance totale de Marie par rapport à Jésus car il représente la vie. Ai-je une foi aussi solide que celle de Marthe ?
Les personnes deviennent témoins de l’action du Christ. Le témoignage des autres m’aide pour grandir dans la foi.

« Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion. »
Jésus saisit d’émotion est vraiment homme. Il montre sa compassion. Il ne fait pas semblant d’être homme.
Il y a beaucoup d’espérance et de foi. Mais tout le monde pleure. La foi n’empêche pas la peine.

« Si tu avais été là, mon frère ne serait pas mort. »
Les personnes présentes espèrent la guérison, mais n’envisagent pas la résurrection.
Le fait de voir ne donne pas forcément la foi.

« On roula la pierre… Jésus cria : « Lazare viens dehors ! » »
Lazare est chacun d’entre nous. Jésus nous fait sortir du tombeau en enlevant la pierre de notre cœur. Cela rejoint une autre parole de Jésus : « Je vous donnerai un cœur de chair ». Quand nous laissons notre regard s’abaisser vers le soupçon, la méfiance, c’est comme si nous mettions des lunettes sombres ; nous ne voyons plus la lumière.

résurrection Lazare détail vitrail Saint-Sulpice
La résurrection de Lazare. Détail d’un vitrail de l’église Saint-Sulpice (81)

 


La Pastorale des Gens du voyage dans notre diocèse

« Gens du voyage » est une désignation administrative regroupant plusieurs réalités (Manouches, Sinti, Gitans, Tsiganes, etc. ). C’est un monde méconnu où il faut du temps pour que les relations se fassent.

Une population en général en situation de précarité, accentuée par un très faible niveau de scolarisation, des revenus limités. Une situation aggravée par la fracture numérique. Ils vivent de petits boulots : élagage, ferraille, peinture, marché, rempaillage, travaux saisonniers.

C’est dans ce cadre qu’intervient la pastorale des gens du voyage. On la conçoit comme une pastorale de la rencontre. Son action :

  • Aller à la rencontre d’une population souvent rejetée, parce que son mode de vie est différent du notre, et créer des liens. En tout point du département, les voyageurs disent souvent qu’ils ressentent de la méfiance à leur égard ;
  • Répondre aux demandes de baptême et de célébration d’obsèques ;
  • Être à l’écoute des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien ;
  • Discerner ce qu’ils peuvent nous apporter : sens de la famille, respect et soutien des personnes âgées, amour de la nature, etc.
  • Essayer d’établir un lien entre les voyageurs et les paroisses

La Pastorale des Gens du voyage est composée d’une équipe de personnes en nombre limité, réparties sur l’ensemble du Tarn. L’équipe intervient dans des villes comme Castres, Mazamet, Saint-Sulpice, Carmaux etc. Cette équipe cherche à s’étoffer avec des personnes de bonne volonté !

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