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Un Chemin de Carême pour guider les enfants vers la Vie

Le Service de la catéchèse a préparé cette année « Mon chemin de Carême à Pentecôte » : un beau coloriage, créé spécialement pour les enfants du CE1 à la 6e et inspiré de la Croix de Saint-Clément à Rome !

40 jours de carême jusqu’à Pâques, suivis de 50 jours de fête ! Le document « Mon chemin à colorier » accompagne notre marche, d’étape en étape, au long du carême et du temps pascal. Il nous invite tout d’abord à nous reconnaître brebis du Seigneur (quelle brebis suis-je aujourd’hui ?) et à retrouver notre soif d’eau vive, comme le « cerf altéré » du psaume 14 (de quoi ai-je soif pour ma vie ?). Cette eau vive jaillit du pied de la croix de notre Rédempteur.

Puis nous suivons cette liane, d’étape en étape, de volute en volute, de Parole en Parole. Sur les rabats, les références bibliques et des indications pour nous aider à partager, prier et jeûner, et que vous pouvez enrichir de vos propres décisions !

À partir de Pâques, la vie se déploie en abondance ! C’est fête dans l’Église pendant 50 jours ! Nous pouvons dessiner dans la place disponible, ou écrire sur un papier à glisser dans notre bible les éclats de vie dont nous sommes témoins. Cette année, donnons de la couleur à notre cheminement !

Ce document est distribué gratuitement à tous les enfants de la catéchèse en paroisse et aux élèves des établissements d’enseignement catholique. Une version déclinée pour les jeunes et les adultes sera proposée sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram !

Lecture d’image à partir de la mosaïque de la basilique saint Clément, à Rome

Autour de l’image

  • En haut au centre : le Christ en gloire tenant le livre de la Parole et ses doigts sont en position de bénédiction ou d’enseignement.
  • De part et d’autre du Christ : les 4 évangélistes, Marc (lion), Matthieu (homme ailé), Luc (taureau) et Jean (aigle).
  • Juste en dessous : à droite, Pierre et Clément (jeté à la mer avec une ancre au cou); à gauche, Paul et Laurent (un grill sous ses pieds, instrument de son supplice). Pierre et
    Paul sont les piliers de l’Église.
  • Un peu plus bas : à droite, Jérémie; à gauche Isaïe (prophètes de l’Ancien Testament). Ils ont annoncé le serviteur souffrant.
  • Dans le bandeau : « Gloire à Dieu dans les hauteurs, à lui qui siège sur le trône, et paix aux hommes de bonne volonté. »
  • En bas : 12 brebis et au centre l’agneau auréolé (Jésus-Christ). Celles venant de la gauche sortent de Bethléem; celles venant de la droite arrivent de Jérusalem.

Autour de la croix

La croix est comme un arbre de vie dans les branches duquel viennent s’inscrire toutes les activités de la vie humaine, la fermière, les scribes, Jérôme, Ambroise et d’autres, le gardien du troupeau. Abri des oiseaux, l’arbre est symbole d’un accueil universel et de vie pour toutes les civilisations, signe de la force vitale donnée par le Créateur à la nature. Sa frondaison annonce les sources d’eau qui gardent la vie, même au désert. Comptons le nombre de volutes de cet arbre : 50 comme la Pentecôte (50 jours après Pâques !). Comme toute la végétation, il rappelle le renouveau du printemps et à ce titre signifie aussi la résurrection comme le paon qui perd son plumage en hiver.

De part et d’autre de la croix : une femme et un homme jeune, Marie et Jean.

Au pied de la croix : des cerfs boivent et pas n’importe quelle eau ! « Qui boira de cette eau n’aura plus jamais soif », dit le Christ à la Samaritaine. Toujours dans l’évangile de Jean, Jésus invite à s’abreuver de l’eau qui coule de son sein laissant ainsi entendre qu’en lui s’accomplissait la prophétie d’Ezéchiel. Dans la célébration des sacrements, dans la lecture de l’évangile, les chrétiens s’abreuvent comme les cerfs et les oiseaux.

Sur la croix : 12 colombes représentant les 12 tribus d’Israël et les 12 apôtres.

D’après  : catechese.catholique.fr/meditation-autour-de-la-croix-de-saint-clement (possibilité de télécharger le diaporama pour mieux voir les détails de la mosaïque)

Pour approfondir personnellement cette lecture d’image

Quand je regarde cette mosaïque, je me rends compte que ma foi s’inscrit dans une histoire : celle des croyants attendant la venue du Sauveur (Ancien Testament) puis celle des disciples du Christ (Nouveau Testament) et celle de ceux qui lui ont consacré sa vie voire même jusqu’au martyre (des premiers chrétiens à aujourd’hui).
● Comment est-ce que je reçois cette transmission dans ma vie quotidienne de chrétien ?
● Comment, à mon tour, je transmets ce que j’ai reçu ?

Toutes les activités humaines sont reliées à la croix du Christ. Tout autour d’elle fleurit. La croix rappelle la mort de Jésus, ses souffrances, ses larmes… et nous appelle à regarder au-delà, sans pour autant détourner notre regard d’elle. L’au-delà, c’est sa résurrection : victoire de la vie sur la mort.
● Comment, dans mon quotidien, je vis les moments douloureux ? Quel regard est-ce que je pose sur la croix et la résurrection du Christ ?
● Comment est-ce que je suis témoin de la mort et de la résurrection du Christ ?

Sur la croix, Jésus confie Jean à sa mère, Marie. Puis, il confie Marie à Jean. Comme le dit le pape saint Paul VI, Marie est un don de Jésus au disciple : « Elle est le modèle à suivre » (Paul VI, Marialis Cultus, 56). Il est là aussi question de transmission. Nous sommes comme ce disciple bien-aimé.
● Comment est-ce que je reçois Marie dans ma vie ?
● Comment est-ce que je confie à Marie ceux qui me sont confiés (enfants, collègues, catéchumènes de ma paroisse…) ?

Les chrétiens doivent s’appuyer sur la croix du Christ comme les voyageurs s’appuient sur leur bâton avant d’entamer un long périple. Saint Antoine de Padoue

Approfondir votre lecture