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Groupes castrais de réflexion sur la Mission : avec la petite Thérèse, relire et célébrer !

Le 5 juin 2019 en l’église Ste-Thérèse, une soirée de relecture et de célébration a été proposée aux groupes qui ont fait le parcours de lecture et partage autour du Livret sur la Mission.

Thérèse le jour de sa profession religieuse (vitrail du couvent de Lisieux)

« Écoute en toi la source qui te parle d’aimer… » Ce fut une soirée rythmée par les chants et la méditation à l’école de Thérèse de Lisieux.

En effet, alors qu’elle n’est jamais sortie de son couvent, la petite Thérèse a été proclamée « patronne des missions » en 1927.

Quand les portes du couvent de Lisieux se referment sur elle le jour de la Pentecôte 1887, la jeune Thérèse Martin a déjà l’âme enflammée pour la mission : elle désire « se faire apôtre au Carmel » (Lettre à l’abbé Bellière, le 21 juin 1897). Toute sa vie, elle va demander et faire prier pour que le Seigneur augmente en elle « le désir de L’aimer et de Le faire aimer ».

Elle désire que de plus en plus de personnes, partout dans le monde, connaissent l’amour de Jésus. Un Carmel vient d’être fondé à Hanoï; comme elle aimerait y être envoyée ! Mais sa santé est trop fragile. Le Seigneur exaucera son désir autrement. Différents événements lui montrent de quelle manière elle sera missionnaire.

 

 En 1895 par exemple, sa prieure lui confie le le Père Bellière, séminariste songeant à la mission en Afrique; attentive à sa formation comme prêtre et comme homme, elle se montre patiente et encourageante, affectueuse et ferme. Puis sa prieure lui confie un deuxième missionnaire, le P. Roulland des Missions Étrangères de Paris, en partance pour la Chine.

Thérèse lui écrit et elle collabore totalement avec lui dans son apostolat: chacun d’eux considère comme sien ce que l’autre réalise.

 

 » Je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l’Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées… Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années mais je voudrais l’avoir été depuis la création du monde et l’être jusqu’à la consommation des siècles  » Manuscrit B, 3 r°

 

Les poèmes d’amour de Thérèse, chantés par Natasha St-Pier, nous ont accompagnés.

« Jésus envoie ses disciples en mission ! » Cette soirée à l’écoute du Christ donna place au  partage: il n’y a pas de petite ou de grande mission.

 

A partir de ce constat, les participants ont échangé en petits groupes photo 12 sur leurs divers engagements ou services (famille, voisinage, associatif, politique, mouvements et services d’Église, paroisse, solidarité, écologie…) et comment cela les façonne. En les vivant, il nous est donné de marcher en disciples missionnaires, à la suite du Christ.

 

« Aimer, c’est tout donner, et se donner soi-même ». Des témoignages ont nourri les cœurs :

  • Sr Eliane-Claire, gabonaise, très marquée par le témoignage de vie des Sœurs bleues, est devenue religieuse il y a 25 ans.

Reconnaissante envers ces religieuses qui sont venues de France dans son pays, elle a été à son tour envoyée en mission chez nous depuis 3 ans :

« On dit que partir c’est mourir un peu, mais s’en aller pour chercher Dieu, c’est trouver la Vie ». En partageant son cheminement quotidien, Sr Éliane Claire a insisté sur la nécessité d’une communion dans la distinction : pour laisser l’autre (même très proche) s’épanouir dans sa vocation, elle vit par amour de petits renoncements, à l’école d’Émilie et de la petite Thérèse.

 

  • Le P. Eliser, en mission Fidei donum depuis 4 ans dans notre diocèse, a évoqué sa mission, en équipe avec les prêtres et diacres de la Paroisse Ste-Emilie de Villeneuve, et il a insisté sur le rôle essentiel du curé, le P. Philippe, qui l’a sans cesse accompagné et soutenu.

Il a souligné l’importance ici des laïcs qui s’engagent, réalité de bénévolat qui existe peu à Madagascar.

Il a partagé son étonnement vis-à-vis de personnes auxquelles il a proposé de s’engager et qui lui ont répondu : « on n’est pas de vrais fidèles » ; ce type de réaction dénote, selon lui, une réalité problématique.

 

  • Le P. Jean-Marc, Fidei donum à Santiago-du-Chili, a lui aussi été présent par des extraits de sa dernière lettre : il nous plonge dans les réalités très contrastées de cette mégapole sud-américaine.

On suit son quotidien et la pastorale qu’il assure au milieu de jeunes et d’adultes de toutes provenances, dans son quartier où les tirs de balles sont courants.

Chaque groupe a formulé une demande ou un merci...
... y compris en langue du terroir !
Chant d’action de grâce