Le groupe du Rosaire hommes du Réalmontais a témoigné le 22 mai lors de la messe dominicale animée par les groupes du Rosaire :
« Nous étions des grains de blé épars dans l’immensité du champ de notre Eglise. Le Rosaire nous a réunis et l’amour de Marie a fait le reste !
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Nous nous sommes ouverts aux autres comme les autres se sont ouverts à nous, et nous nous sommes enrichis de nos différences. Une amitié est née au fil de nos rencontres, qui s’est vite transformée, grâce à Dieu et à Marie, en fraternité. Dans notre Rosaire il n’y a pas de chef (même si André est notre colonne vertébrale), pas de subordonné. Nous sommes tous frères. La parole circule, libre, franche, sans interdit, et toujours dans la bonne humeur et dans le respect des autres et se soi-même.
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Quelquefois, avouons-le, nous ne parvenons pas, malgré toute notre bonne volonté, à saisir le sens profond et trop hermétique de tel ou tel passage d’un évangile ? Nous aimerions alors avoir l’avis autorisé et éclairé d’un membre du clergé sur ces points théologiques qui nous dépassent. Mais nous savons qu’il n’y a que Dieu qui a le don d’ubiquité totale !! Et quand, enfin, nous arrivons à soulever un coin du voile et que nous entrevoyons la lumière divine, quel bonheur !
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Un autre point qui nous semble important à signaler, c’est la force de la prière collective qui nous permet d’accompagner, de soulager, de réconforter, de soutenir ceux qui, parmi nous, nos proches et au delà, sont ou ont été touchés dans leur chair par le malheur, un décès, la maladie ou un accident.
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Enfin, dernier point auquel nous sommes sensibles: notre Rosaire n’est pas un vase clos. Nous avons perdu au fil du temps quelques frères, malades ou décédés. Mais nous avons eu la joie de voir venir à nous de nouveaux éléments qui font que nos réunions oscillent entre six et huit participants. Et notre préoccupation est que, sans faire de prosélytisme, nous fassions connaître notre Rosaire d’hommes en particulier mais aussi les Rosaires en général.«