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Décès de Monsieur l’Abbé Jean Lagoffun

Monseigneur Jean LEGREZ, archevêque d’Albi,
sa famille et ses proches
les prêtres, les diacres du diocèse d’Albi
font part du décès le 20 février 2021 de

l’Abbé Jean LAGOFFUN

Ils vous invitent à partager leur foi en la Résurrection, et leur espérance en la Vie éternelle, en participant ou en vous unissant à la messe qui sera célébrée

le mardi 23 février à 9h30
en la cathédrale Saint-Alain de Lavaur.

L’Abbé Jean Lagoffun est né dans les Landes, à Garein le 26 août 1930 et c’est là qu’il a été baptisé. Peu après, ses parents ont déménagé dans le Tarn où ils étaient au service du château de Lastours. Devenu Tarnais par adoption, Jean y suivra son cursus scolaire avant d’entrer au grand séminaire d’Albi.

Ordonné prêtre le 21 juin 1955, il est d’abord nommé vicaire à la paroisse Saint-François où il restera 10 ans. Il part en 1965 dans le Carmausin pour trois ans. En 1968, il est nommé curé de Bal, Poudis, Saint-Sernin. 8 ans plus tard le voici curé de Soual jusqu’en 2002. Il demande alors à se retirer à Lavaur puis en 2019 il rejoint la maison des prêtres âgés d’Albi où il sera heureux de retrouver des confrères : ces deux années ont été pour lui très apaisantes.

À la fin de l’année dernière, de sérieux problèmes de santé sont apparus. Très conscient de la situation, Jean s’est préparé à partir dans la confiance. Il s’est endormi vendredi dernier après avoir communié une dernière fois quelques minutes avant.

Tous ceux qui ont connu l’Abbé Lagoffun peuvent témoigner de ce qu’a été son ministère de prêtre et de la manière qu’il avait d’accompagner les uns et les autres et de vivre uni au Seigneur. Ils pourraient aussi parler de son goût pour les voyages et la joie qu’il avait d’en faire et de visiter la terre que ce soit avec les pieds, avec les livres ou par Internet… On pourrait aussi dire quel bon vivant il était et comment ceci entretenait l’amitié.

Jean n’a laissé aucune consigne pour les textes de ses funérailles… En y réfléchissant, s’est imposée la nécessité de choisir des passages de la Parole de Dieu qui font référence aux repas comme signe d’alliance entre Dieu et son peuple. Si ce choix est un clin d’œil au bon vivant qu’a été Jean, il fait surtout référence à cet accompagnement fait par l’eucharistie durant les derniers jours de notre ami. En lui donnant la communion vendredi, cette parcelle d’hostie, tellement loin d’un beau repas, contenait en elle le plus grand trésor, c’était vraiment le viatique, le pain pour l’ultime étape, signe mystérieux de Dieu qui vraiment, comme le dit le psaume 22, chante la fidélité du Seigneur jusque dans les ravins de la mort où il accompagne ses enfants.

« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ». Parce que Jean a trouvé dans ces paroles et toute l’écriture une source de vie, il a fait le choix de tout donner à celui qui se donne et d’en devenir le ministre !

Rendons grâce au Seigneur pour cette vie donnée au Seigneur pour les hommes,
Rendons grâce pour toutes les âmes que son ministère a nourries, fait grandir et guidées vers le Seigneur,
Rendons grâce aussi au Seigneur pour sa miséricorde qui est capable de faire des merveilles à travers les pauvretés de nos vies d’hommes et de femmes comme il le fait avec un peu de pain et un peu de vin.

Prions le Seigneur pour qu’aujourd’hui encore des hommes découvrent la grandeur de l’appel que Dieu adresse au monde et comme Jean, osent tout donner pour annoncer la promesse de Salut que chaque eucharistie annonce.