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Paroisse Notre-Dame de l’Assomption : un week-end de fête

Le 15 août étant un samedi cette année, la paroisse Notre-Dame de l’Assomption a fêté sa Sainte Patronne sur 2 jours !

SAMEDI 15 AOÛT

Le samedi, outre les messes à Alban et Villefranche d’Albigeois, les pèlerinages traditionnels ont eu lieu à Roquecézière et Notre-Dame de la Garde.
Dans le contexte particulier que nous traversons, le pèlerinage au pied de la Vierge veillant sur le village et la campagne environnante a eu lieu en matinée. Il a néanmoins réuni plus de cent personnes disséminées dans la prairie.
À Notre-Dame de la Garde, c’est une assemblée plus réduite qui s’est réunie dans la chapelle vouée au culte marial depuis plus de huit siècles. Une messe priante, chantante, sans procession des offrandes ni rassemblement au calvaire, mais au cours de laquelle, pour la quinzième année consécutive, nous avons remercié Dieu pour les Fruits de la Terre et du travail de l’Homme.

DIMANCHE 16 AOÛT

Le dimanche, la paroisse toute entière était encore en fête ! Toutes et tous, venus des hameaux et villages entourant les 51 clochers de notre grande paroisse, étions attendus à Saint-Pierre de Trivisy.

La messe festive a débuté par un temps d’accueil et de présentation. Des clips vidéos ont permis de rendre compte de la diversité des paysages et de découvrir en images chacun des 51 clochers.

Henri Ferrié, président de l’Office de Tourisme de la Vallée du Tarn et des Monts de l’Albigeois, a adapté son intervention au territoire recouvert par notre paroisse et a abordé l’aspect historique, géographique, religieux et la vie actuelle.

Francis Pinochet, membre de l’Équipe d’Animation Pastorale (EAP) a rappelé la création de la paroisse le 20 mai 2018 par Monseigneur Legrez et l’organisation mise en place avec la répartition des clochers en sept ‘fraternités’, petites équipes qui œuvrent à maintenir l’Église présente et vivante au plus près des réalités humaines.

Bruno Bories, curé de la paroisse, Jean Sers et Bienvenu Dawenon, assistés par Charles et Antoine, deux servants d’autel en vacances dans le secteur, ont célébré la messe dominicale. Des cantiques connus, aux paroles projetées sur écran géant, ont permis à de nombreuses voix de s’élever et de se propager d’une extrémité à l’autre de l’église malgré les visages masqués. Les notes d’accordéon ont accompagné cantiques et temps de recueillement.

Au moment de l’homélie, l’abbé Bories a avoué s’être interrogé sur l’opportunité, pour une fête paroissiale, de garder les textes de la liturgie du jour ou d’en choisir d’autres. Or, l’Évangile du jour (Mt 15, 21-28) se révèle surprenant et adapté à notre journée paroissiale. Une Cananéenne vient perturber par ses cris la tranquillité des disciples et de Jésus qui semble dans un premier temps impassible. Mais cette femme païenne persévère, insiste, et un dialogue s’installe. Elle sera exaucée ! Cet épisode nous rappelle que le Salut est apporté à tous, étrangers et païens compris. La Cananéenne exprime sa Foi et sa confiance envers Jésus : «Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David », « Seigneur, viens à mon secours !». Elle ose demander. Elle n’a pas peur. Tous n’osent pas demander…

C’est pourquoi, au seuil de la nouvelle année pastorale, l’abbé Bories nous a invité à :
– être attentifs aux appels, aux cris de toutes et tous
– avoir le courage de relever des défis. Les disciples demandent à Jésus de renvoyer la Cananéenne qui les dérange, qui les bouscule dans leur tranquillité mais elle insiste, elle approche, elle avance au devant de Jésus. Elle a fait un long déplacement depuis le pays de Canaan ; elle risque les moqueries, les critiques, les reproches de son entourage… ; elle risque aussi d’être rejetée. Mais ELLE OSE… Soyons nous aussi des chrétiens en marche, en mouvement. Osons nous ouvrir aux autres, au monde ; osons répondre aux propositions qui nous sont faites : formations, engagement dans un mouvement, un service….
– avoir la capacité de voir les fruits de cette ouverture de façon personnelle mais aussi en équipe par des moments de relecture des choses vécues et des événements passés. Nul ne peut être chrétien tout seul !

L’abbé Bories souhaite à chacun le courage d’une vie chrétienne rayonnante, engagée pour une vie paroissiale dynamique et heureuse.

À l’issue de la messe, le verre de l’amitié a été servi sous la halle immense mise à disposition par la municipalité et aménagée pour accueillir des tables bien distanciées. Plus de 70 personnes ont ainsi pu prendre leur pique-nique dans le respect des gestes-barrières.

Une légère bruine a accompagné le retour vers l’église où Bruno Bories a donné quelques informations sur l’année 2020-2021 : la nouvelle organisation des messes à compter du 1er septembre avec seulement trois prêtres sur la paroisse, la reprise de la catéchèse, l’année Laudato Si’ marquée par la parution en octobre d’un livret de réflexion diocésain sur la sauvegarde de la maison commune à aborder en petites équipes au cours de huit rencontres.

Ensuite, plusieurs personnages se sont succédés dans le chœur de l’église présentant chacun une vision de la prière, de la façon de s’adresser à Dieu. C’est Alain Portenseigne qui a interprété chacun d’eux : celui qui croit, celui qui ne croit pas, celui qui aimerait croire, … le bon chrétien, le calculateur, le jeune révolté, le paranoïaque, le naïf… ‘Y’a quelqu’un ?’ : un spectacle ‘plein d’humour et d’amour’ qui a amené rires, sourires, réflexions…

Après le ‘Magnificat’, le café et la fouace ont été offerts au pied de l’église, où chacun a pu prolonger les échanges avant de reprendre la route vers son clocher dans notre paroisse aux multiples visages.

Certains diront qu’il y avait du monde… D’autres diront que pour une si grande paroisse, nous étions bien peu nombreux… mais ce fut une journée bien remplie dans la forme et dans le fond. Elle a permis les échanges, les partages, les rencontres…

Prions Notre-Dame de l’Assomption que les ouvriers soient toujours présents, que les fraternités locales s’étoffent et veillent à maintenir l’Église présente et vivante en tous lieux et dans l’ensemble de la paroisse. L’engagement actif des laïcs se révèle de plus en plus indispensable. Trois prêtres sur un si grand secteur mais des laïcs bien présents au quotidien au plus près des habitants. La nécessaire coopération prêtres-laïcs est en marche pour la vie de l’Église dans l’ensemble de notre paroisse.