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Journée « Slow Forêt » avec le CCFD Terre Solidaire

Lac du Merle et alentours

Journée découverte le dimanche 9 octobre en compagnie de Pascal MATHIEU

Le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) a choisi la forêt comme thème important de réflexion et d’action. Pascal MATHIEU, conseiller forestier, vient de publier un livre, SLOW FORÊT, qui invite à une gestion forestière en harmonie avec l’environnement. Il propose une sortie sur le terrain pour se mettre au contact des arbres et de la forêt, et se couper du monde un moment en prenant un « bain de forêt ».

Aspects pratiques :

  • Exercices ludiques d’observation aux alentours du lac du Merle le dimanche 12 juin, de 10 h 30 à 16 heures.
  • Départ d’Albi à 9 h 15, retour Albi vers 17- 18 h.
  • Pique-nique tiré du sac
  • Prévoir des chaussures de marche et un tapis de gym ou un tissu épais pour le temps de repos sous les arbres.
  • Pas d’instruments électroniques pendant la journée (téléphone, tablette, appareils photos… restent à la maison ou dans la voiture…) l’objectif étant de se concentrer sur la forêt !
  • Nombre de personnes limité à 20
  • Participation aux frais d’acquisition de matériel d’observation : 10 € par personne

Attention ! Journée reportée si pluie annoncée

 

Contact : Philippe RIEUNAU – CCFD équipe d’Albi – 06 28 23 10 25

 

Le CCFD (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement) a choisi la forêt comme thème important de réflexion et d’action :

… Parce que la forêt est un enjeu central dans la maîtrise du changement climatique, de la gestion de l’eau, et de la capacité de l’Humanité à se nourrir

… Parce que la forêt est un thème qui nous réunit à plusieurs milliers de kilomètres de distance. En 2020 était prévue la venue d’un représentant du peuple DAYAK, de l’île de Bornéo, où ce peuple coexiste depuis toujours en harmonie avec la forêt, mais est menacé par l’appétit des multinationales qui plantent à tour de bras palmiers à huile ou autres cultures de rapport. Ici la forêt du Haut Languedoc est la plus productive de toute l’Occitanie et sa gestion pose de multiples questions, autant économiques, biologiques, que climatiques.

Le CCFD propose une journée de découverte du langage de la forêt.

Que puiser de cette rencontre pour donner à boire aux jeunes ? Qu’est-ce que l’Église va faire en forêt ?

C’est au cœur de cette canicule, en regardant les feux de forêt dramatiques, que nous écrivons cette invitation. Les épisodes climatiques que nous vivons interrogent la société en écho aux mises en garde des scientifiques du GIEC.

En quoi interroge-t-elle notre foi ?

C’est en lisant le témoignage de Monseigneur Claverie, évêque d’Oran, assassiné en 1995, que je trouve les mots pour expliquer la présence de l’Église en forêt. « Par sa croix Jésus s’est mis sur la ligne de fracture nées du péché. Déséquilibre et rupture dans les corps, les cœurs, les esprits, les relations humaines et sociales ont trouvé en Lui guérison et réconciliation car il les prenait sur lui-même. Il place ses disciples sur ces mêmes lignes de fractures avec la même mission de guérison et de réconciliation. » Pierre Claverie, un Algérien par Alliance auteur : Jean-Jacques Pérennès (Cerf 2001, p301)

Depuis l’encyclique Laudato Si, l’Église intègre dans ses lignes de fractures le déchirement entre l’homme et la nature. Les signes donnés par le climat nous signalent nous crient combien cette fracture est énorme. Et nous prenons conscience que le Christ se place aujourd’hui aussi sur cette ligne de fracture.

On peut méditer sur les deux Abbayes qui ont été protégées des flammes pour nous donner à contempler cette ligne de fracture (les deux églises dédiées à l’archange saint Michel préservées de la destruction des flammes des incendies en France : l’abbaye Saint-Michel de Frigolet en Province et la chapelle Saint-Michel de Brasparts dans les monts d’Arrée en Bretagne…) Or c’est parce que le Christ y est, que l’Église doit y être aussi aujourd’hui.

La forêt est sûrement le lieu où le cri est le plus fort : déforestation, feux de forêt, expropriation. C’est aussi le lieu le plus fécond pour révéler à notre Église l’importance de la blessure entre l’homme et la Création (témoignage du pape sur la place de sa rencontre avec les peuples premiers avant qu’il s’engage à écrire Laudato Si , rédaction du texte querida Amazonia.)

C’est aussi le lieu porté par le CCFD pour nous permettre de communiquer avec le peuple des Dayak qui vivent dans leur chair cette rupture. Ainsi c’est sur ces lignes de fractures que le CCFD propose cette journée sur la forêt. Nous vous proposons de retrouver le langage de la réconciliation entre l’homme et la terre, d’explorer des chemins de réconciliation.

Ce temps peut nous aider à apprendre à prendre position sur le sujet sans prendre parti de façon à rejoindre l’ensemble de l’humanité, sans distinction, pour proposer cette guérison et cette réconciliation.

C’est une journée sur le terrain, sans artifice afin d’ajuster notre corps notre cœur à la terre, à la forêt afin de retrouver ou d’inventer le langage de la réconciliation entre l’homme et la Création