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A l’occasion du 70e anniversaire de la Déclaration des Droits de l’homme

Logo pour les droits de l’homme, œuvre (2011) de Predrag Stakic, originaire de Serbie

 

 « C’est cette date anniversaire du 10 décembre qui avait été retenue par le groupe ACAT de Castres pour proposer au cinéma Le Lido une séance de ciné-débat autour du film Lindy Lou traitant de la peine de mort aux États-Unis.

Ce documentaire du réalisateur français Florent Vassault est l’histoire vraie d’une femme qui, 20 années auparavant, a fait partie d’un jury d’assises qui a condamné à mort un jeune meurtrier.

Poursuivie depuis par cette responsabilité écrasante, elle part à la rencontre des 11 autres membres de ce jury pour voir en quoi cette décision de condamner quelqu’un à la peine capitale a influencé, bouleversé, ou au contraire n’a rien changé à leur vie.

 

Le débat qui a suivi la projection, fut animé par Claude Roumieu du groupe ACAT de Castres et par Senda Hassoumi  de l’ACAT nationale.

 

Plusieurs interventions de spectateurs ont porté sur la situation de la peine de mort aux États-Unis, les conditions de vie des condamnés ou l’évolution de l’abolition de la peine capitale dans le monde. Le témoignage de Senda Hassoumi fut aussi un moment fort du débat car, après deux années de correspondance avec un condamné à mort, elle a assisté dans la prison au Texas à l’exécution de son correspondant qui avait passé 20 années dans le couloir de la mort.

Bien que l’assistance fût un peu réduite du fait de l’allocution à la même heure du Président de la République, il est plus que probable que la cinquantaine de spectateurs présents ont été marqués par ce film très fort et le témoignage bouleversant de Senda Hassoumi.

Lors d’une célébration œcuménique à Castres en 2017

 

 

 

Jean-Louis Dreuilhe

 

 

 

 Au niveau international,  un autre drame, celui des violences sexuelles, a été mis en lumière par la remise en cette Journée mondiale des Droits de l’Homme, du prix Nobel de la paix 2018 à deux symboles de la lutte contre ces violences employées comme « armes de guerre » dans les conflits :

le gynécologue congolais Denis Mukwege, 63 ans,

et l’activiste yézidie Nadia Murad, 25 ans, ex-esclave sexuelle du groupe État islamique.

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Pour approfondir, lire :

  • Quelques enjeux de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme pour l’Église et la société, par Guy Aurenche, spécialiste de Droit civil, de Droit pénal et de droits humains, ancien Président du CCFD-Terre Solidaire, Président d’honneur de la Fédération internationale de l’ACAT
  • Les droits de l’homme dans la doctrine sociale de l’Église, par Alain Thomasset, Jésuite (Centre Sèvres – facultés jésuites de Paris)

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