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Du monastère Notre-Dame à la Maison Saint-Amarand : repères historiques

Située à Albi, elle est le siège de l’archevêché et des services diocésains depuis 1906. Découvrez la riche histoire de la Maison Saint-Amarand !

Monastère Notre-Dame d’Albi

Le lieu est dans un premier temps un monastère de religieuses enseignantes. Il est fondé en 1827 par Mère Duterrail, supérieure du monastère Notre-Dame de Toulouse, et par Monseigneur Charles Brault, archevêque d’Albi. La fondation est approuvée par le préfet du Tarn et par le conseil municipal d’Albi.

Les religieuses de Notre-Dame sont enseignantes. Elles accueillent au cœur du monastère un orphelinat et deux pensionnats de jeunes filles. Les sœurs y enseignent la grammaire, les mathématiques mais aussi la physique, le dessin ou encore la musique. Le monastère comprend alors plusieurs dortoirs et réfectoires, des infirmeries, des lingeries, des salles de classe, des préaux et des cours de récréation.

Les bâtiments abritent également plusieurs ouvroirs où les élèves apprennent à coudre ainsi que la chapelle des religieuses, leurs cellules et leur propre réfectoire. Le monastère est pourvu d’un jardin d’agrément, d’un jardin potager, de serres, de volières, de porcheries et d’une boulangerie où est fabriqué le pain pour les pensionnaires. Les jeunes filles y célèbrent également leur première communion.

La loi Émile Combes du 7 juillet 1904 interdit en France l’enseignement aux congrégations religieuses : les sœurs de Notre-Dame sont alors contraintes à l’exil et le monastère doit être vendu.

Après 1905 le lieu devient ainsi l’archevêché d’Albi.

Archevêché et Grand séminaire d’Albi

La loi de séparation des Églises et de l’État de 1905 contraint l’archevêque d’Albi, Monseigneur Eudoxe Irénée Mignot, à quitter son archevêché historique du Palais de la Berbie. Le Grand séminaire d’Albi (actuel lycée Louis Rascol) où sont formés les séminaristes à la prêtrise avait également dû fermer ses portes. Lors de sa mise en vente, l’ancien monastère des religieuses de Notre-Dame est repris par l’archevêque d’Albi qui y installe sa résidence, les bureaux de ses proches collaborateurs et le Grand séminaire diocésain.

Après une campagne de travaux, l’archevêché et le Grand séminaire occupent définitivement les lieux à partir de 1909. Les séminaristes sont formés au droit canonique, à la philosophie, à la théologie et à l’Écriture sainte. Des prêtres comme Louis de Lacger ou Marcel Bécamel, figures de l’histoire religieuse locale, y enseignent aussi l’histoire et l’archéologie. Suite à la la baisse des vocations le Grand séminaire d’Albi ferme en 1967. Les prêtres sont désormais formés à Toulouse.

L’archevêché demeure néanmoins et l’archevêque y continue d’administrer son diocèse entouré de ses vicaires généraux, de son conseil archiépiscopal, de son chancelier ou encore de son official. Depuis des décennies l’archevêché accueille en outre de nombreux services : mouvements de l’Action catholique et de jeunesse, catéchèse, catholicité, archives historiques, communication et information, radio et résidence des prêtres âgés.

Monseigneur Eudoxe Irénée Mignot

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