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Sainte Catherine de Sienne

Cartherine 1Tout près des orgues, sainte Catherine de Sienne -S.KATHE/RINA.D.SE.- occupe avec sainte Claire (1193 – 1243), les niches de la première travée.

Ce sont deux saintes italiennes, voisines des fidèles de la fin du Moyen-Âge par l’époque de leur existence.

Avec elles, la sainteté s’ancre dans un passé proche des fidèles.
Elle est représentée vêtue de la robe blanche et du manteau noir des religieuses dominicaines.

Elle tient à sa main droite le lis, symbole de la virginité et, de l’autre, elle montre le cœur que Jésus échangea avec le sien, lors d’une de ses extases mystiques.

Née en 1347 à Sienne, en Italie, Catherine est la vingt-troisième enfant d’un teinturier.

Reçue à seize ans dans le Tiers-Ordre de saint Dominique, elle en revêt le manteau noir et mène une vie ascétique. Elle vient en aide aux pauvres et aux malades de la ville.

Catherine est célèbre pour ses visions, ses extases. Ainsi le Christ, un jour, lui montre la plaie de son flanc et lui permet d’y poser ses lèvres ; ensuite il l’épouse mystiquement en lui passant un anneau au doigt.

Son principal souci est l’unité de l’Église. Elle décide le pape Grégoire XI à quitter Avignon pour revenir à Rome. C’est là qu’elle meurt le 29 avril 1380. Le pape Pie II la canonise en 1461. (Au moment de la peinture de la voûte, elle est donc la dernière sainte canonisée). L’Église catholique la fête le jour de sa « naissance au Ciel ».

Elle qui -dit-on, ne savait pas écrire et ignorait le latin- a été proclamée « docteur de l’Église » en 1970. Les œuvres qu’elle a dictées sont considérables, par leur ampleur, leur contenu et aussi leur importance dans l’histoire de la langue italienne.

Elle est -avec saint Benoît et quatre autres saints- co-patronne de l’Europe depuis le 1er octobre 1999. Jean-Paul II l’admirait : « Elle entra avec un regard sûr et des paroles de feu dans le vif des problèmes sociaux et politiques qui ont déchiré l’Europe de son époque. »

Cartherine 2

Extrait d’une de ses lettres, envoyée à des novices bénédictins (cité dans Prions en Église n° 268) : « Je veux que vous n’ayez jamais aucune crainte ; chassez loin de vous toute crainte servile. Vous direz avec saint Paul, ce doux amant du Christ : « Tiens bon aujourd’hui, mon âme. Je peux tout par le Christ crucifié. Par le désir et par l’amour, il est en moi, celui qui me fortifie. » Aimez, aimez, aimez… Ayez confiance ! Vous trouverez la source de la charité dans le côté du Christ crucifié. Je veux que vous y fassiez votre demeure. »

Cartherine 3Sainte Catherine de Sienne ne doit pas être confondue avec sainte Catherine d’Alexandrie -SA.KAT/HERI/NA-, vierge des premiers siècles du christianisme. Celle-ci est représentée dans la 7e travée.

Fille de roi, elle fut martyrisée vers l’an 310 ; elle tient donc la palme du martyre et s’appuie sur la roue qui fut l’instrument de son supplice.

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés