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Saint Martin

Saint Martin naît en Pannonie (Hongrie actuelle) vers 320. Fils de vétéran, il est enrôlé dans l’armée romaine et sert de nombreuses années en Italie puis en Gaule.

Martin 1Vers 356, Martin quitte l’armée ; il reçoit le baptême et rejoint saint Hilaire de Poitiers. Puis il fonde en 361 l’abbaye de Ligugé. En 370, il devient évêque de Tours ; il mourra en 397.

Saint Martin a souvent franchi les limites de son diocèse pour aller prêcher la foi aux populations rurales de la Gaule encore attachée aux pratiques païennes. Cet apostolat explique l’importance du culte de saint Martin dans les campagnes françaises.

Il est aussi la figure emblématique de la charité. Avant son baptême, alors qu’il se trouve en garnison à Amiens, il rencontre, un jour d’hiver, un pauvre mal vêtu. Sans hésiter, il partage en deux son manteau de cavalier, remettant au mendiant la moitié qui lui appartient (l’autre est la propriété de l’état romain).

Cette scène figure dans la 4e travée de la voûte, côté nord : monté sur un cheval blanc, saint Martin coupe son manteau, pour en donner une partie au pauvre, jusque-là dénudé.

Suite à ce don, le Christ apparut à Martin, revêtu du morceau de cape dont il s’était généreusement privé, déclarant aux anges qui lui faisaient cortège : « Martin, qui n’est encore que catéchumène, m’a donné ce manteau ». La légende assimile donc au Christ, le pauvre qui avait été objet de la charité du saint.

Saint Martin de Tours est fêté le 11 novembre.

Textes liturgiques : Copyright AELF – Paris – 1980 – Tous droits réservés