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Lacapelle-Ségalar : église Sainte-Cécile

Lacapelle Ségalar 1La place forte de la Capelle Ségalar fut la première place fondée dans le diocèse d’Albi, en 1190, par l’ordre de Malte (La Croix no 755) qui la plaça sous le patronage de sainte Cécile. Elle est restée, jusqu’à la Révolution, un membre de la commanderie de Rayssac

L’église
L’église fut reconstruite à la fin du XVe siècle sur l’emplacement de l’ancien prieuré des Chevaliers de Malte. Elle se compose de trois travées voutées sur des croisées d’ogive dont les retombées s’amortissent, sans chapiteau, dans les colonnes engagées. La travée orientale, à chevet plat renforcé par deux contreforts obliques, sert de chœur, elle est éclairée, au midi, par une étroite et longue fenêtre trilobée.

Trois chapelles s’ouvrent sur la nef. Celle du sud est couverte d’une voûte en berceau. Les deux du nord sont couvertes de voutes sur croisées d’ogives analogues à celles de la nef. La plus importante occupe le rez-de- chaussée de la tour du clocher, au nord-ouest de l’édifice.

Le clocher est une tour carrée sur deux niveaux. Le premier, renforcé de contreforts d’angle, correspond à la chapelle voutée. Le second niveau est aveugle. Le clocher est surmonté de deux étages octogonaux, le premier aveugle, le second-celui du beffroi-est percé de huit ouvertures en plein cintre. Une flèche d’ardoise à huit pans, surmonte le tout. Une tourelle d’escalier à vis dessert les étages sur le coté ouest.

Sainte Cécile, patronne de l’église, figure sous trois formes dans l’église : un vitrail et un médaillon dans le chœur, une statue.

 

 

Lacapelle Ségalar 2

 

 

Lacapelle Ségalar 3

La restauration et la restitution des peintures intérieures sont en voie d’achèvement après de longs et délicats travaux confiés à des artistes professionnelles.

Lacapelle Ségalar 4Le chœur

L’autel

Devant l’autel, un bas-relief représente la sainte Famille. Au centre, l’enfant Jésus entouré de Marie et de Joseph dans une attitude d’adoration.

Lacapelle Ségalar 5

Ce bas-relief est original dans sa représentation de la sainte Famille :
- Tout d’abord, Jésus est debout sur l’établi de saint Joseph, surpassant ses parents dès son plus jeune âge.
- Ensuite, ce qui est rare, Marie semble travailler au métier à tisser et Joseph semble plus en adoration. C’est plutôt l’inverse qui d’habitude nous est donné à comtempler.
Ici les valeurs du travail et de la prière sont inversées et Joseph, souvent cantonné à l’image du travailleur, devient un priant et un méditatif.
De part de d’autre des colonnes en marbre complète le tableau, lui donnant plus de solennité.
Après le Concile, cet autel qui était contre le mur du fond à été avancé sans autre modification.

Une autre découverte !
Dans la chapelle de droite, sous un modeste autel dont le dessus en bois était abîmé, M. le maire a découvert l’ancien autel de l’église, en pierre sculptée, soutenu par trois petites ogives.
Raymond G., dans Regards no 39 (décembre 2010)

La croix de la place de l’église[/brun clair
Grande croix en fer forgé contenant les éléments d’un décor relatif aux instruments de la Passion. La croisée est ceinte d’une couronne d’épines et rayonnante de douze rais. Le bras supérieur porte l’inscription INRI (Iesus Nazarenus Rex Judeorum). Le bras inférieur est chargé de l’échelle, de la lance, et d’un calice. Sur les bras latéraux figurent, à droite, le marteau et deux clous en X, à gauche les tenailles et deux clous en V
La date 1890 figure au-dessus du calice.

La paroisse participe depuis 2004 au « circuit des crèches » du secteur pastoral de Cordes.

Mme Narbonne
Photos collection Narbonne

Cordes – Cahuzac – Vaour