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Castelnau-de-Montmiral : église Notre-Dame de l’Assomption

Le clocher de forme carrée avait à l’origine dix toises de hauteur ; il était surmonté d’une flèche en charpente recouverte de tuiles qui s’achevait à 27 mètres de haut par un coq en fer forgé.

Bien que solidement bâti, la lourde flèche exposée à tous les vents provoqua de dangereux mouvements dans la maçonnerie. La flèche fut alors remplacée par deux petites tourelles. Elles mêmes démolies en 1873 et 1928. Le toit fut alors remplacé par une dalle de ciment.

L’église conserve deux parties des XVe et XVIe siècles (sanctuaire, deux chapelles et quelques fenêtres en ogive trilobée).

Les voûtes de l’église Notre-Dame de l’Assomption sont ornées de fresques du XIXe siècle, représentant des scènes de la vie de la Vierge Marie.

Retable du XVIIe siècle du maître-autel

Ce retable en bois sculpté, peint et doré présente trois compartiments délimités par quatre colonnes pamprées à chapiteaux corinthiens. Il provient originellement de l’Abbaye cistercienne de Candeil détruite à la révolution

Au centre, toile représentant la Crucifixion avec la Vierge, Marie-Madeleine et saint Jean.

Dans les compartiments latéraux, deux statues d’apôtres installées chacune dans une niche cintrée.

Couronnement : entablement, frontons pour les compartiments latéraux, édicules à niche au-dessus de la toile avec statue de l’Assomption de la Vierge, volutes en appui.

Ornementation : guirlandes, angelots, palmes.

Croix reliquaire des comtes d’Armagnac

Véritable chef d’œuvre de l’orfèvrerie religieuse, ce trésor a fait partie des plus beaux de France et a rejoint une exposition au Grand Palais à Paris.

Vous pourrez la contempler à l’intérieur de l’église Notre-Dame de l’Assomption.

Elle fût pour les Montmiralais l’objet d’une très grande dévotion car elle contient une parcelle de la croix du Christ et diverses reliques des Apôtres.

Aussi fut-elle mêlée à la vie religieuse et à la vie civile de la communauté. Le Vendredi Saint, elle était portée en procession ; pour la fête de la Sainte Trinité, toutes les autorités constituées ainsi que les corporations et confréries (des tisserands, agriculteurs, cordonniers,…) suivaient la marche triomphale des reliques au travers des rues de la cité.
Cette croix sortait aussi pour la procession solennelle qui commémorait jusqu’en 1840 la défaite des protestants de 1586.

À l’époque de la Révolution, un prêtre avait la garde de la croix ; d’abord cachée dans une remise, elle fût ensuite déposée, couchée sur un lit de mortier de plâtre dans un silo creusé au pied des murs du château.

C’est là, que la tourmente révolutionnaire passée, un porc cherchant sa nourriture, la retrouva d’un coup de groin vraiment providentiel !

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