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Bernac, église Notre-Dame

L’église Notre-Dame de Bernac date, pour sa partie la plus ancienne du XIIIe et XIVe siècle c’est-à-dire de l’époque primitive de la grange cistercienne qui dépendait de l’abbaye de Bonnecombe.

En 1857, le Conseil municipal et les plus forts imposables décidèrent de la rénover et de l’agrandir. On conserva le sanctuaire, la première travée de la nef avec leurs voûtes et les chapelles latérales. L’ancienne sacristie fut transformée en chapelle et la nouvelle installée derrière le maître-autel, dans la base du clocher qui fut refait à neuf. On prolongea la nef de deux travées avec chapelle correspondante. Une chapelle supplémentaire fut ajoutée à droite du chœur en symétrie avec celle aménagée dans l’ancienne sacristie.

En 1901, un arc doubleau se décollait de la voûte, alarmant les responsables locaux. On envisageait de démolir ces voûtes épaisses multicentenaires, qui semblaient écraser les murs qui les portaient. On convoqua l’architecte départemental qui fit un rapport très rassurant et l’accompagna d’un précieux croquis qui date les diverses époques de construction de l’édifice. On recolla la nervure de l’arc doubleau et depuis l’édifice ne pose plus de problèmes

L’église de Bernac abrite quatre tableaux.

  • Au fond de l’église une Annonciation du XVIIIe siècle, inscrite à l’inventaire le 6 février 1975
  • Dans la 2e chapelle à gauche ; une Crucifixion avec 4 personnages, peinte en 1656 par Molinier, classée le 26 avril 1976.
  • Dans la 1re chapelle à gauche : un Couronnement d’empereur par un pape, peint par Mariai, peintre de Rome, donné à l’église de Bernac en 1812 par Pierre-Joseph Ichard, fils de Jean-Antoine
  • Derrière le maître-autel,une Assomption
    La provenance de ce tableau est énigmatique. Le 4 septembre 1729, Antoine Martin, peintre d’Albi, se chargea de faire le tableau du maitre-autel de l’église de Bernac, dont le sujet devait être : « l’Assomption de la vierge Marie élevée sur une nuée, supportée par des anges, le Père éternel au dessus qui la reçoit à bras ouvert dans la gloire ; au bas du tableau un saint Bernard à genou, d’un coté et de l’autre les armoiries de Bonnecombe, consistant en deux crosses d’or adossées sur champ d’azur ». II fournira toile, et chassis et toutes drogues et il remettra le tableau au syndic Joseph Fournier le jour de la saint Luc, en octobre 1729.
    S’agit il du tableau ainsi décrit à la commande mais simplifié (sans le Père éternel, saint Bemard et les armes de Bonnecombe) ? Ou bien a-t-il été modifié, repeint, ou même remplacé par l’actuel qui aurait été mis dans le même cadre ou dans un cadre aux mêmes dimensions ?

Vénération de sainte Apolline

Résumé de la vie de sainte Apolline
Sainte Apolline ou Apolonie (même sainte, différences de traductions) vivait à Alexandrie en Égypte au IIIe siècle. Fille d’un magistrat païen, elle fut martyrisée en l’an 249 parmi d’autres chrétiens. Comme elle refusait de renier sa foi en Jésus, on lui brisa la mâchoire à coup de pierres ; on lui arracha les dents et on la brûla vivante. Martyre, elle est pour nous un exemple, un témoin qui a cru en Jésus jusqu’au bout malgré les terribles épreuves qu’elle a vécues.

Vénération de la relique de sainte Apolline chaque premier dimanche du mois à 11h

Messe célébrée chaque année à 9 h 30 le premier dimanche de février (la fête de sainte Apolline étant le 9 février) ainsi que le premier dimanche de septembre : à la suite de ces deux messes, il y a à 11 h la vénération de la relique.
Messe célébrée également chaque 1er novembre, fête de Toussaint, en après-midi.

La relique de sainte Apolline à Bernac depuis 1 ou 2 siècles a sûrement été ramenée d’Alexandrie par un religieux, comme cela se faisait à une époque où on exposait dans les églises des restes de saints pour aider à la prière et à la dévotion des croyants. La relique comprend un étui au bout duquel est une dent de sainte Apolline ou d’autres chrétiens martyrisés avec elle et un fragment osseux de mâchoire.